Israël a accepté de prolonger dimanche la trêve humanitaire observée la veille, une extension rejetée par le Hamas qui a repris ses tirs de roquettes et exige un retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, où plus de 1.000 Palestiniens ont été tués. Après une journée de répit samedi, l'angoisse va reprendre les civils de Gaza, largement majoritaires parmi les victimes des combats depuis le lancement le 8 juillet de l'opération "Bordure protectrice". Le mouvement islamiste palestinien n'a pas attendu l'accord du cabinet israélien à une proposition de l'ONU de prolonger le cessez-le-feu jusqu'à dimanche minuit (21H00 GMT), pour reprendre ses tirs de roquettes vers l'Etat hébreu. Des attaques auxquelles n'a pas riposté l'armée israélienne, qui n'a pas fait état de blessés ou de dégâts après les attaques du Hamas. "Aucune trêve humanitaire n'est valable sans retrait des chars israéliens de la bande de Gaza, sans que les habitants ne puissent retourner dans leurs maisons et que les ambulances transportant les corps soient libre de circuler à Gaza", a prévenu Fawzi Barhoum, le porte-parole du Hamas à Gaza. Les responsables israéliens excluent sur tous les tons un retrait tant que l'armée israélienne n'aura pas réduit à néant la puissance de feu du Hamas et en particulier détruit son réseau souterrain et ses tunnels, où il dissimule son arsenal, ses centres opérationnels et d'où ses combattants lancent des attaques au coeur de l'Etat hébreu. Cité par les médias israéliens, le ministre de l'Economie Naftali Bennett, chef du parti nationaliste religieux Foyer juif, a répété dimanche soir son opposition à un cessez-le-feu durable sans "garanties substantielles de la part de la communauté internationale concernant la démilitarisation de la bande de Gaza".