Comme à l'accoutumée, il n'y a aucune université algérienne dans le classement de Shanghai des 500 meilleures universités dans le monde. Encore donc une gifle pour les universités algériennes qui ne figurent pas dans le classement mondial des 500 meilleures universités du monde établi par l'université Jiao Tong de Shanghai (appelé communément classement de Shanghai). Comme l'Algérie, le Monde arabe est à la traîne. La majorité des pays arabes sont hors classement, l'Arabie Saoudite et l'Egypte. Le premier cité qui a pu placer quatre universités dans ce prestigieux classement (l'université du roi Saoud et l'université du roi Abdulaziz qui se place dans la tranche des 150-200es places (dépassée la centième place, les universités sont classées par tranche, Ndlr), l'université du roi Fahd du pétrole et des ressources minérales et l'université des sciences et technologie du roi Abdullah sont dans la tranche des 400-500 places. Tout comme l'université du Caire qui est dans la même tranche de classement. Ce n'est guère mieux du côté africain où mis à part l'Egypte, on ne trouve que deux universités sud-africaines dans ce classement: l'University of Cape Town qui est dans la tranche des 300 -400 et l'University of KwaZulu-Natal qui est dans la tranche des 400-500. L'édition 2014 réaffirme la suprématie des Etats-Unis, qui occupent seize des vingt premières places, avec en tête l'indétrônable quatuor Harvard - Stanford - Massachusetts Institute of Technology - Berkeley. Dans le top 20, les seules non américaines sont britanniques (Cambridge, 5e; Oxford, 10e; University College of London, 20e) et (Institut fédéral de technologie de Zurich, 19e place, une de mieux par rapport à 2013). La Suisse se distingue d'ailleurs par la présence de cinq de ses universités dans le top 100, contre quatre l'an dernier. Le classement de Shanghai se concentre sur les performances de la recherche, surtout scientifique, sans considérer la qualité de l'enseignement. Il recense les lauréats Nobel et Fields parmi les enseignants (20% de la note) et les anciens diplômés (10%), il fait la part belle au nombre de publications, de l'année écoulée, dans deux revues anglophones, Nature et Science (20%), aux citations de ces articles (20%), aux chercheurs cités au cours des cinq années précédentes (20%) et à la performance académique, rapportée au nombre d'enseignants-chercheurs (10%). La première université classée se voit attribuer la note 100 et les suivantes vont en diminuant. C'est une petite équipe de l'université Jiao Tong, de Shanghai, qui a délégué à l'Academic Ranking of World Universities (Arwu) le soin de collecter par Internet les données requises.