Le phénomène de l'informel qui gangrène l'activité commerciale ne cesse de prendre de l'ampleur. Un constat alarmant qui pousse le ministère du Commerce à prendre les mesures adéquates, et redoubler d'efforts. Dans le cadre de ces mêmes activités, la tutelle a recensé l'éradication de 856 marchés informels, sur un total de 1 368 et ce, à travers le territoire national, pendant le premier semestre de l'année en cours. En effet, selon un communiqué du ministère du Commerce, ce dernier a procédé à la fermeture au 30 juin dernier de 856 marchés sur un total de 1 368, précisant par là même que 512 espaces informels sont en cours d'éradication. Le même document souligne qu'à travers ces opérations, 41.267 intervenants exerçant dans ce type de commerce ont été éradiqués ainsi que 18.299 autres ont été réinsérés, dans la sphère légale. A l'effet de pallier cette situation, «un programme de réalisation de nouveaux espaces commerciaux a été mis en place par le ministère du Commerce, qui porte sur la réalisation de huit marchés de gros de fruits et légumes ainsi que 291 marchés couverts». En outre, le ministère a fait état de la réhabilitation des équipements d'un bon nombre de marchés de gros de fruits et légumes en raison de leur état précaire. Le résultat de cette opération, selon le même communiqué s'est résumé par la réhabilitation de 22 marchés, ainsi que cinq autres qui sont en cours de réhabilitation. A cela s'ajoute «une seconde opération de réhabilitation des marchés de gros qui sera lancée dans les prochains jours, après l'achèvement de l'audit national en cours». En 2012, une enveloppe de 14 milliards de DA, dont 10 milliards engagés par le ministère du Commerce avait été mobilisée pour la résorption de ce phénomène à travers la mise en place d'espaces commerciaux réglementés au niveau local. Sur un autre volet, le ministère du Commerce a fait savoir également aux opérateurs économiques qu'en application des dispositions de l'arrêté du 20 février 2014 modifiant celui du 27 octobre 1999, relatif aux spécifications techniques des laits en poudre industriels et aux conditions et modalités de sa présentation, sa détention ainsi que son utilisation et sa commercialisation, que ces dernières fixent le taux de protéine contenue dans 100 grammes d'extrait sec dégraissé à 34 grammes pour le lait en poudre industriel entier et écrémé. «Le lait en poudre industriel doit contenir au maximum 5% d'eau et 0.15% d'acide lactique», note le document. Le communiqué conclu que ce décret exécutif publié au Journal officiel N°34 du 16 juin 2014 «entrera en vigueur trois mois après sa date de publication au Journal officiel».