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Béjaïa crie sa colère
SIÈGE DE LA WILAYA ASSIEGE ET ROUTE NATIONALE FERMEE
Publié dans L'Expression le 18 - 08 - 2014


La wilaya reste sourde aux doléances des citoyens
Depuis trois jours, aucun déplacement n'est possible au grand dam des usagers, notamment en cette période de vacances.
Les vacances ne sont pas synonymes de repos et de villégiature pour de nombreux citoyens de la wilaya de Béjaïa. On veut pour preuve ces manifestations de rue qui se font au quotidien. Hier encore, la route nationale 26 et le siège de la wilaya de Béjaïa ont été assiégés par des manifestants en quête d'amélioration de leur bien-être. Pour la troisième journée consécutive, la rn 26 est restée coupée à la circulation à la faveur d'une action musclée, oeuvre des habitants du village Aftis, relevant de la commune de Boudjellil.
Après avoir fermé en vain le siège communal pendant quatre jours, les villageois frondeurs sont descendus de leur montagne pour occuper la voie routière principale qui traverse la vallée de la Soummam.
Depuis trois jours, aucun déplacement n'est possible au grand dam des usagers, notamment en cette période de vacances. Comme chaque jour, certains sont contraints de faire de longs détours pour rejoindre, dans les deux sens, les deux bouts de la route, d'autres attendent jusqu'en fin de journée pour qu'enfin les manifestants prennent congé et libèrent la route. C'est comme ça depuis trois jours et aucune issue ne se dessine à l'horizon. «Les revendications soulevées ont été déjà soumises à qui de droit, mais aucune n'a été satisfaite à ce jour», disent en choeur les manifestants. Passage du cadastre dans la localité pour bénéficier des aides de l'Etat à l'habitat rural, revêtement de l'accès principal menant au village, réalisation d'un réseau de voirie, éclairage public, raccordement au réseau de gaz naturel, renforcement du réseau d'eau potable et son renouvellement, ouverture des pistes, réalisation d'abribus, renforcement du réseau d'électricité pour mettre fin aux coupures et chutes récurrentes de courant, réalisation d'un réseau téléphonique, un stade, des lieux de loisirs pour les jeunes, autant de revendications mises en avant par les mécontents dont l'action a provoqué des désagréments et la colère des usagers qui pâtissent sérieusement de cette situation sans en être à l'origine. Même les SOS lancés à l'endroit des autorités n'ont pas eu d'échos. Au chef-lieu de la wilaya, ce sont les villageois de Toudja qui sont remontés au créneau. La fédération Adhras, regroupant pas moins de 14 villages de la commune de Toudja, a alerté l'opinion locale et les autorités sur les différents dépassements enregistrés au quotidien, tant sur les biens publics que privés.
Résidants et propriétaires terriens autant que ceux de la splendide côte ouest de Béjaïa, ces citoyens sont venus hier alerter encore une fois les autorités de wilaya sur la situation qu'ils endurent au quotidien. Pas de réseau d'assainissement, encore moins celui d'eau potable, de gaz et de téléphone, aucune sécurité. Tighremt, Oued As offrent à leurs visiteurs saisonniers un état d'insalubrité total, un climat d'insécurité en vigueur, un squat du foncier sans scrupule.
Aux abords de la RN 24, qui est dans un état piteux, des bâtisses poussent comme des champignons et sans aucun respect des règles urbanistiques.
Des gangs de squatteurs se sont formés au fil du temps pour devenir les maîtres des lieux. En l'absence des services de sécurité, dont les brigades sont implantées loin de la côte, ces gangs ont inventé le métier de vente de terrains publics et privés. Devant un «mutisme déconcertant», la fédération est passée à l'action à plusieurs reprises. Outre la fermeture des RN 09 et 24 en signe de protestation, les membres de la fédération ont entrepris hier d'interpeller les autorités de wilaya.
Un rassemblement a été organisé pendant qu'une délégation a discuté d'une plate-forme de revendications qui datent depuis des années sans être satisfaites. De toutes les constructions qui ont poussé dans la région, quelques-unes relèvent d'un investissement touristique.
Aux complexes Thais, et de la Rose bleue, les autorités et la région gagneraient plus à ouvrir, organiser et encadrer le secteur. Ces deux et uniques établissements à Tighremt devraient attirer l'attention des pouvoirs publics, eux qui ont vu le jour au milieu d'un amas d'habitations privées saisonnières et pratiquement toutes illicites. Si le Thais et la Rose bleue créent de la richesse pour la région, cela reste très insuffisant au vu des potentialités qui existent. La fédération ne cesse d'attirer l'attention sur ce gisement d'emplois et de richesses, il appartient à l'Etat de mettre les moyens qu'il faut.
A commencer par la régularisation du foncier, objet de discorde entre les propriétaires, d'un côté et de l'autre, les autorités. Pendant ce temps, l'achat et la vente des terrains de manière illicite est conséquemment en progression permanente.


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