L'Algérienne des eaux participe activement à la réussite de la saison estivale dans la wilaya de Tizi Ouzou. Depuis son lancement à travers les deux communes de Tigzirt et Azeffoun, les agents de la société distribuent gratuitement au niveau des plages des sachets d'eau potable aux estivants. Selon le responsable de la société, depuis le début de la saison estivale, l'ADE a procédé à la distribution de 8 000 sachets d'un litre d'eau potable aux estivants. L'opération a également, selon notre interlocuteur, concerné les différents sites d'animations organisées durant les nuits d'été de ces deux villes littorales. Ainsi, durant les soirées, les familles présentes ont été surprises de recevoir de l'eau gratuitement. A Tigzirt, les galas se déroulent sur plusieurs places situées essentiellement à proximité du site archéologique, la salle de cinéma de la ville, sur les plages les plus importantes comme Tassalast, la Grande plage et Feraoun. A Azeffoun, les estivants n'ont pas été moins gâtés. A travers toutes les plages et les sites d'animation artistiques durant les soirées. Notons également que les opérations de distribution d'eau potable ont concerné également les sites d'animation tenus par la direction de la jeunesse et des sports durant le mois de Ramadhan. Ainsi, durant une trentaine de jours, les citoyens présents au niveau du stade du 1er-Novembre où se tenaient les galas artistiques et soirées ont été agréablement surpris de recevoir des sachets d'eau potable. Par ailleurs, il est à noter que cette opération qui a agréablement surpris les citoyens va se poursuivre jusqu'à la fin de la saison estivale. Les estivants vont se désaltérer gratuitement loin des guets-apens tendus par des commerçants sans scrupules qui cèdent une bouteille d'eau à 50 DA dans bien des cas. Certains estivants, contents de voir venir de l'eau fraîche gratuitement racontaient d'ailleurs que sans cela, il y a des jours où une bouteille d'eau fraîche est introuvable même dans les commerces qui ne vendent que de l'eau à la température ambiante. Enfin, il est à rappeler que la Kabylie était autrefois bien nantie en matière d'eau fraîche. Tous les villages et aux abords de toutes les routes carrossables ou piétonnes ruisselait de l'eau des fontaines discrètes mais tellement généreuses. Le passager comme l'autochtone se désaltère avec une eau si limpide et si fraîche qu'il la croit suinter des jardins d'Eden. Aujourd'hui, les autorités concernées, comme les citoyens d'ailleurs, regardent désarmés, ce don de la nature disparaître. Ces fontaines dont l'eau à la couleur de perles aiment d'ailleurs la discrétion au point de retourner profond sous terre pour ne pas se voir défigurées par la main de l'homme ou les caprices de la nature.