Le membre de l'instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a réitéré hier de Sétif, l'appel de son parti pour un «large consensus national contre les dangers qui guettent le pays». Présidant une conférence historique commémorative du double anniversaire de l'offensive du Nord Constantinois (20 Août 1955) et du Congrès de la Soummam (20 Août 1956), M.Laskri a relevé que ces deux évènements majeurs montrent l'importance de la cohésion et de l'entente nationale pour la concrétisation des intérêts supérieurs de la nation. S'exprimant devant des militants et sympathisants de son parti et de citoyens, le membre de l'instance présidentielle du FFS a souligné que le «consensus voulu doit impliquer les partis soutenant le pouvoir et ceux de l'opposition, ainsi que la société civile et toutes les catégories sociales», estimant que la gravité des dangers et des manoeuvres contre et autour du pays «nous poussent vers cette démarche consensuelle». M.Laskri a également rappelé que le Congrès de la Soummam a tenu à ouvrir les portes à l'adhésion de toutes les forces politiques à la Révolution pour «ne pas laisser à la France une partie avec laquelle négocier au détriment du Front de libération nationale». La conférence a été marquée par plusieurs communications, dont celle de l'écrivain Brahim Tazegharet qui a fait le parallèle entre la révolte de cheikh El Haddad en 1871 et l'offensive du Nord Constantinois en 1955, marquées toutes deux par une large adhésion populaire à l'action révolutionnaire. Des récitals poétiques glorifiant la Révolution de Novembre et saluant la résistance de la population de Ghaza à l'agression israélienne ont été donnés à l'occasion.