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La santé sur les traces de l'école
Publié dans L'Expression le 27 - 08 - 2014


Comment sortir de cette dichotomie? Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, était lundi dernier à Annaba. La veille, il était en visite à El Tarf. Au-delà des énormes moyens financiers et matériels consentis par l'Etat, le secteur ne parvient pas à faire le bond qualitatif. C'est ce qui ressort de l'appel du ministre à «l'ensemble des intervenants du secteur (qui) doivent adopter le projet d'amélioration de la qualité de la prestation sanitaire publique». Il n'est plus question de déficit de structures sanitaires. D'équipements ou de disponibilité de médicaments. Il n'est même pas question de personnel médical ou paramédical. Tous ces éléments constitutifs d'une bonne couverture sanitaire existent dans notre pays et de nouvelles réalisations sont en cours. On a envie de dire que cette partie du problème est à portée de main. Pour être plus justes, disons qu'elle est à portée de nos ressources financières. Ce qui l'est moins, est la qualité des prestations qui n'est pas au rendez-vous. Ce n'est un secret pour personne et le ministre lui-même le reconnaît quand il appelle à son amélioration. Entre les structures flambant neuves qui accueillent les malades et leur prise en charge par la suite, on passe sans transition de l'émerveillement à la colère. Pourquoi? Comment? Et là, il faut une «plongée en apnée» pour atteindre le mal à la racine. Et c'est toujours Boudiaf qui le désigne, ce mal. «2015 sera l'année de la mise en place de la norme hygiène au sein des établissements sanitaires», a-t-il déclaré dimanche dernier à El Tarf. Voilà le fond. Quand la santé se débat toujours à régler son problème d'hygiène, il est inutile d'aborder d'autres problèmes comme le management ou les dysfonctionnements. Et si l'hôpital, la polyclinique, le centre de soins manquent d'hygiène, de quelle politique de santé peut-on parler? Le premier palier de cette politique est ce que les praticiens appellent eux-mêmes «les maladies des mains sales». Véritable «champ de culture» de microbes qui entraînent diverses maladies. Qui les transmettent aussi. Des dermatoses jusqu'aux virus les plus virulents (comme actuellement l'Ebola) en passant par les intoxications alimentaires. Le problème ne peut être imputé au ministre actuel car il provient de l'accumulation d'un laisser-aller de plusieurs décennies. Au contraire, Boudiaf a le mérite de vouloir s'y attaquer. Reste la méthode. Jusque-là, des petits «remèdes» ont été prescrits comme l'approvisionnement des structures en détergents et autres produits d'entretien. Alors que c'est le personnel, tout le personnel de santé (du gestionnaire au concierge de l'établissement en passant par les médecins, les paramédicaux et bien évidemment, les agents d'entretien) qui doit bénéficier d'une formation adéquate suivie d'une stricte obligation des règles au quotidien. Avec à la clé des sanctions fermes et dissuasives pour les «je-m'en-foutistes». Voire même et à l'inverse, des sanctions positives? La meilleure résolution, l'unique, de ce problème, est de même nature que celle qui vient d'être lancée dans l'Education nationale. Il s'agit de dispenser une formation pédagogique aux personnels de santé à tous les niveaux. A titre d'exemple, citons la partie la plus visible de ce manquement d'hygiène: quel effet rassurant et convaincant peut avoir sur le malade un médecin (ou une infirmière) dont la tenue corporelle et/ou vestimentaire sont approximatives? Tout le monde connaît la réponse. D'ailleurs, le respect ou non du soignant par son malade dépend également de ce paramètre. «Le secteur de la santé est en pleine métamorphose» a déclaré, en mai dernier, le ministre Abdelmalek Boudiaf pour annoncer la nouvelle loi sur la santé. Osons croire que cette métamorphose aura un «large spectre»!

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