Les journées de mercredi et de jeudi derniers ont été réservées par le secrétaire général, le wali étant en congé annuel, à des déplacements à travers les daïras de M'chedallah, Bechloul, Aïn Bessem et Souk El Khemis. Monsieur Meguellati Ahmed a lancé les travaux d'amélioration urbaine en installant les entreprises en charge de ces projets à Saharidj, El Adjiba, Ahl El Ksar, Aïn Lahdjar et Souk El Khemis. A Saharidj le projet d'aménagement d'un boulevard d'une longueur de plus d'un kilomètre a fait réagir les présents qui ont accusé les responsables par le passé de faire dans le bricolage. La route qui traverse le village de Saharidj a déjà fait l'objet d'un revêtement. Suite aux diverses interventions, elle a fini par se dégrader totalement. «Pour éviter ce genre d'erreurs, l'Etat a mis en place une commission de daïra qui regroupe la totalité des intervenants et qui sera chargée du suivi. Plus aucune intervention ne sera autorisée après la fin des travaux», dira le secrétaire général, en réponse à un notable de ce village. Pour la seconde partie du projet dans cette localité, elle concerne les quartiers. Là, c'est l'empiétement de certains sur la voie qui pose problème. «Les comités de quartiers, le comité des sages du village doivent s'impliquer pour raisonner ces fautifs. A défaut, nous irons en justice pour faire valoir le droit» annoncera le responsable de l'exécutif. A Ahl El Ksar, en plus de la satisfaction de voir le projet démarrer, beaucoup de présents ont interpellé le secrétaire général pour soulever le problème de l'eau qui continue à être un point noir dans cette région aride. Malgré la proximité avec le barrage Tilesdit qui alimentera les wilayas du Sud, Ahl El Ksar et ses environs manquent d'eau. «le citernage en plus d'être coûteux est dangereux, en ces périodes d'épidémie» nous annoncera un membre de l'exécutif communal. A Aïn Lahdjar, le bureau d'études lors de l'explication donnait l'impression de ne pas avoir suffisamment réfléchi. Ça ressemblait à du copier-coller, surtout que le représentant dira que c'est la SDC qui se charge du génie des postes transformateurs électriques. Là aussi, les recommandations ont été fermes. «Respect des délais, qualité des travaux, concertations avant toute action des différents partenaires et intervenants, prévoir des voies de passage futures pour l'eau, le gaz, la fibre optique, l'électricité et élaboration des plans à la fin des travaux pour déterminer les diverses conduites...», sont les principales directives données au responsable sur place.
