Peu encouragé par ses proches et amis, Norine Chouarfia, un amoureux de la nature et de l'aventure, décide de faire de sa passion pour le vélo un moyen de sensibilisation aux dangers de la route et à la protection de l'environnement en parcourant de longues distances en solitaire. Après son premier parcours Oran-Kerzaz (Bechar) de plus de 2.000 km aller-retour, traversé du 20 décembre 2013 au 10 janvier 2014, Norine, cet athlète oranais de 35 ans, va parcourir au début du mois d'octobre prochain les quelque 1.200 km du littoral algérien et compte poursuivre son chemin jusqu'à Tunis. Ce qui motive ce jeune passionné de voyages qui a pris, un jour, la décision de renoncer aux moyens de transport à moteur et de n'utiliser que le vélo pour ses déplacements, c'est « la protection de l'environnement, se libérer l'esprit, protéger sa santé et réduire les risques d'accidents de voitures », confie-t-il. Pour lui, le vélo protège la santé de l'homme du fait qu'il lui permet de faire de l'exercice physique, qu'il ne pollue pas l'environnement et qu'il réduit le risque d'accidents, d'où sa décision de ne plus utiliser de voitures et autres moyens de transport à moteurs. Au delà de l'esprit de découverte qui l'anime, Norine dont le prénom signifie « deux lumières » en arabe, tente à travers les parcours qu'il organise, de démontrer aussi que « la paix et la sécurité règnent en Algérie, dans les villes comme sur les longs trajets », relève-t-il en formulant le vœux de pouvoir traverser, un jour, tout le Maghreb, d'est en ouest. Ses voyages lui permettent aussi de confirmer à chaque escale, dans telle ou telle région, l'accueil et l'hospitalité des populations locales, ajoute ce jeune aventurier qui parcourt des distances de 140 km à 160 km par jour et qui n'hésite pas à rouler en plein nuit, seul sur la route...ça lui procure une sensation de bien-être. Une fois sur son vélo, agrippé au guidon et les pieds sur les pédales, Norine n'a de pensée que pour la réussite de son challenge relevé et pour faire passer son message de sensibilisation et de prévention. « Quand je roule en vélo et je me retrouve au cœur de mon parcours tracé, je me dis que je dois réussir mon défi, aller jusqu'au bout de mon itinéraire et surpasser tout obstacle ou contrainte », souligne-t-il.