Certains d'entre eux s'adonnent au trafic de drogue et ont des liens étroits avec des organisations terroristes. Désormais, considérée comme un véritable problème de sécurité pour l'Algérie, la prise en charge des réfugiés connaîtra de nouvelles mesures, lesquelles ont été accommodées par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ces mesures ont été ordonnancées suite à l'exploitation d'un certain nombre de renseignements recoupés et vérifiés selon lesquels des réfugiés venant de la Syrie, la Libye et de la région subsaharienne s'adonnent à des activités illicites, comme l'immigration clandestine, mais notamment à des activités subversives qui versent dans le terrorisme et le trafic de la monnaie. Comme d'ailleurs rapporté par L'Expression dans plusieurs publications, des réfugiés syriens s'avèrent entretenir des liens avec les organisations terroristes à l'image de l'Armée syrienne libre composée essentiellement de déserteurs, Djabhat Al Nosra et l'Etat Islamique plus connu sous le nom de Daesh. Les mêmes renseignements ont également permis de démasquer l'implication de certains réfugiés libyens dans des activités terroristes. Concernant les ressortissants subsahariens, les renseignements en possession des services de sécurité dévoilent leur inculpation dans l'immigration clandestine mais aussi le trafic des billets de banque et la contrebande. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales décide sur la base de ces renseignements de réduire la durée du séjour des réfugiés de 3 mois à 45 jours, sommant les services des douanes et les GGF à faire preuve de vigilance et de rigueur à l'égard des réfugiés en s'assurant de leur identité, de la date d'entrée et de sortie. Ces mesures interviennent comme une procédure préventive pour maintenir les frontières en sécurité, notamment depuis la naissance de l'interconnexion des groupes terroristes et des contrebandiers qui ne s'intéressent plus qu'aux simples articles habituels comme l'alimentation, mais convergent avec les réseaux terroristes pour le trafic d'armes, de munitions et d'explosifs. Ce qui à l'évidence constitue un véritable risque sécuritaire. Le département de Belaïz a notamment ordonné à tous les services de sécurité mobilisés aux frontières de renforcer la sécurité au niveau des postes de contrôle pour limiter les infiltrations irrégulières des réfugiés. De plus en plus de réfugiés transitent par l'Algérie pour se préparer à rejoindre l'Europe. C'est le cas de ces dizaines de réfugiés syriens qui comptaient rejoindre l'Italie. Ils ont été interceptés à temps au moment où ils tentaient de traverser les frontières à El Oued, par les GGF. Ils devaient être pris en charge une fois en Libye par un groupe armé et acheminés jusqu'aux côtes. La mission de leur transfert a été confiée à un passeur activant dans un groupe terroriste. Que ce soit pour les réfugiés subsahariens ou venant de pays arabes, l'énigme de leur refus de se maintenir dans les camps spécialement accommodés pour eux se pose toujours. Ceux-là même de plus en plus nombreux, préfèrent mendier pour «arracher» de l'argent aux Algériens connus pour leur hospitalité, que regagner leurs refuges. A Alger, Oran, Annaba où Constantine et jusqu'au fin fond de l'Algérie c'est le même constat. Des sources nous avaient confié que ce phénomène est en rapport avec les activités subversives en relation avec l'immigration clandestine, la contrebande et le terrorisme, d'où l'inquiétude de l'Algérie pour sa sécurité!