Aujourd'hui, l'Algérie est ceinturée par l'instabilité des pays voisins. Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, qui sont autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie. Les attentats de Chaâmbi en Tunisie, la présence de terroristes en Libye, les attentats de Tiguentourine à In Amenas, le trafic de drogue via le Maroc sont autant d'éléments ayant provoqué l'insécurité aux frontières algériennes et qui, désormais, sont "bunkérisées". Aujourd'hui, l'Algérie est ceinturée par l'instabilité des pays voisins. Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, qui sont autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie. Les attentats de Chaâmbi en Tunisie, la présence de terroristes en Libye, les attentats de Tiguentourine à In Amenas, le trafic de drogue via le Maroc sont autant d'éléments ayant provoqué l'insécurité aux frontières algériennes et qui, désormais, sont "bunkérisées". Les frontières algériennes sont devenues une véritable ceinture explosive. Terrorisme, immigration clandestine, trafic de drogue, d'armes, humain, crime organisé transfrontalier, contrebande de carburant, et conflit militaire : les frontières algériennes sont traversées par divers dangers qui menacent la sécurité du pays. Aujourd'hui, l'Algérie est ceinturée par l'instabilité des pays voisins. Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, sont autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie. Du côté de la frontière de l'Ouest, de grandes quantités de résine de cannabis entrent depuis le Maroc. Durant les six premiers mois de l'année, près de 100 tonnes de kif traité ont été saisies par les GGF, douaniers et par la PAF. Du côte de la frontière du Sud-Ouest et au Sahel précisément, le terrorisme et la cocaïne menacent la stabilité du pays. Dans cette partie de la frontière algérienne se trouvent le Mali et la Mauritanie. Ici, la menace est de plus en plus grande. Des groupes terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique, mais également les « Mourabitounes » représentent un véritable danger pour la sécurité de l'Algérie. Au sud du pays, l'immigration clandestine s'accentue à Tamanrasset. Depuis le début de l'année en cours, plus de 3.000 ressortissants africains, ont tenté de fouler le sol algérien. Venant de plusieurs pays africains et de différentes nationalités, notamment des Maliens, Nigériens, Burkinabés, Sénégalais, Béninois, et autres, considèrent l'Algérie comme point de départ vers le Vieux Vontinent. Toutefois, certains s'installent même dans les villes du sud du pays. Du côté de la frontière de l'Est, l'enjeu est de taille. Ici, la présence des groupes armés se fait de plus en plus sentir et les attentats de Chaâmbi, en Tunisie, ne sont que la preuve de cette nouvelle menace. Aujourd'hui, cette vaste partie de la frontière algéro-tunisienne représente un vrai danger pour la stabilité des deux pays. En plus de la contrebande qui y sévit, la montée du phénomène du terrorisme commence à inquiéter les services de sécurité algériens, y compris du côté des frontières avec la Libye. En fait, les terroristes d'Aqmi commencent à s'installer dans cette partie des frontières algéro-libyennes. Pis, la nébuleuse a tenté d'infiltrer via cette bande de la frontière algéro-libyenne des quantités considérables d'armes de guerre volées des dépôts appartenant à l'armée libyenne. A la frontière qui nous sépare avec la Tunisie, au-delà de la menace terroriste, la contrebande bat son plein. En d'autres termes, le trafic de carburant s'est intensifié depuis janvier dernier. Près de 500.000 litres de carburant ont été récupérés par les gendarmes, notamment par les gardes-frontière (GGF). Le cannabis marocain menace l'Algérie Comme chaque année, la frontière algéro-marocaine est dominée par l'infiltration en masse de quantités de drogue, notamment la résine de cannabis. Chaque année, près de 100 tonnes de cannabis transitent depuis le Maroc vers l'Algérie, et ce, par la voie de la frontière qui sépare les deux pays. Pis, les narcotrafiquants marocains, armés jusqu'aux dents, tentent chaque année de faire entrer des tonnes de drogue, et ce, dans le but d'inonder le marché algérien de ce poison mortel. En matière de chiffres, près de 1.000 tentatives d'infiltration de drogue sont enregistrées, par an. Face à cette grande menace, les autorités algériennes avaient mobilisé des milliers de GGF sur cette bande frontalière. Une présence très renforcée, avec un équipement très pointu mis en place pour contrôler cette frontière avec le Maroc. Le trafic de carburant vers la Tunisie s'amplifie A la frontière de l'Est, celle qui sépare l'Algérie de la Tunisie, le trafic de carburant bat son plein, d'autant que le gain tiré de ce trafic est très intéressant. D'ailleurs, le nombre de trafiquants de carburant s'est amplifié ; aujourd'hui, il s'agit de plusieurs centaines de trafiquants qui s'adonnent à cette pratique illégale qui nuit à l'économie du pays. Du coup, il s'agit de près de 5 millions de litres de carburant qui sont détournés depuis l'Algérie vers la Tunisie. Toutefois, la vigilance des GGF a redoublé. Cela dit, une lutte sans merci se fait chaque jour, et la traque des personnes qui pratiquent ce genre de trafic est très intense. En plus de ce trafic, la présence du terrorisme dans cette partie de la frontière se fait de plus en plus sentir. La frontière avec la Libye, l'autre menace En plus des deux frontières Est et Ouest, l'Algérie est appelée à faire face à celle avec la Libye. En effet, depuis que ce pays voisin est entré en guerre civile, la frontière est devenue une véritable poudrière. Ici, dans ce vaste désert de la frontière qui s'étend sur plus de 900 km, une grande circulation des trafiquants en tous genres a été signalée, à plusieurs reprises, par les GGF. D'un côté, les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb tentent de s'infiltrer via cette frontière afin d'acheminer des armes de guerre pour être transférées vers le nord du Mali, et d'un autre côté, le trafic de drogue est en train d'augmenter. Face à cette nouvelle donne, les autorités algériennes avaient mobilisé un important cordon sécuritaire. Des milliers de GGF sont stationnés sur plusieurs centaines de kilomètres afin de surveiller la frontière. Frontière Sud, l'immigration clandestine fortement ressentie A Tamanrasset, des milliers d'immigrés clandestins venus de plusieurs pays africains, tentent de regagner le Sud algérien. Rien qu'au début de cette année, plus de 3.000 ressortissants africains ont essayé d'entrer clandestinement en Algérie. Ils ont été refoulés par les gendarmes. La vigilance est grande dans cette partie du pays, car il est fort possible que des terroristes africains affiliés à Al Qaïda au Maghreb profitent de cette situation pour tenter d'entrer en Algérie, dans le but d'opérer des attentats terroristes. Sahel, véritable menace pour l'Algérie La région du Sahel est une région à prendre très au sérieux. D'ailleurs, les autorités algériennes sont très conscientes des dangers qui guettent cette partie de la frontière qui comprend plusieurs pays africains, notamment le Mali, Niger et la Mauritanie. Ici, la présence des terroristes d'Al Qaïda au Maghreb est fortement ressentie, malgré l'opération Serval engagée par l'armée française avec l'appui de celles des pays africains. Les terroristes prennent toujours cette bande sahélo-saharienne pour leur QG. La région du Sahel est confrontée aujourd'hui à un réel danger, dont le terrorisme représente le noyau principal et d'autres facteurs, dont le crime organisé, le trafic d'armes, le trafic humain, et surtout le trafic de cocaïne qui sont également sérieusement présents. Cette situation arrange les affaires de certains pays étrangers. Ces derniers ont bien tenté de s'ingérer dans cette région, en essayant d'installer une base militaire au cœur du Grand Sahara dans le souci de soi-disant «lutter contre Al Qaïda». Les frontières algériennes sont devenues une véritable ceinture explosive. Terrorisme, immigration clandestine, trafic de drogue, d'armes, humain, crime organisé transfrontalier, contrebande de carburant, et conflit militaire : les frontières algériennes sont traversées par divers dangers qui menacent la sécurité du pays. Aujourd'hui, l'Algérie est ceinturée par l'instabilité des pays voisins. Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, sont autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie. Du côté de la frontière de l'Ouest, de grandes quantités de résine de cannabis entrent depuis le Maroc. Durant les six premiers mois de l'année, près de 100 tonnes de kif traité ont été saisies par les GGF, douaniers et par la PAF. Du côte de la frontière du Sud-Ouest et au Sahel précisément, le terrorisme et la cocaïne menacent la stabilité du pays. Dans cette partie de la frontière algérienne se trouvent le Mali et la Mauritanie. Ici, la menace est de plus en plus grande. Des groupes terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique, mais également les « Mourabitounes » représentent un véritable danger pour la sécurité de l'Algérie. Au sud du pays, l'immigration clandestine s'accentue à Tamanrasset. Depuis le début de l'année en cours, plus de 3.000 ressortissants africains, ont tenté de fouler le sol algérien. Venant de plusieurs pays africains et de différentes nationalités, notamment des Maliens, Nigériens, Burkinabés, Sénégalais, Béninois, et autres, considèrent l'Algérie comme point de départ vers le Vieux Vontinent. Toutefois, certains s'installent même dans les villes du sud du pays. Du côté de la frontière de l'Est, l'enjeu est de taille. Ici, la présence des groupes armés se fait de plus en plus sentir et les attentats de Chaâmbi, en Tunisie, ne sont que la preuve de cette nouvelle menace. Aujourd'hui, cette vaste partie de la frontière algéro-tunisienne représente un vrai danger pour la stabilité des deux pays. En plus de la contrebande qui y sévit, la montée du phénomène du terrorisme commence à inquiéter les services de sécurité algériens, y compris du côté des frontières avec la Libye. En fait, les terroristes d'Aqmi commencent à s'installer dans cette partie des frontières algéro-libyennes. Pis, la nébuleuse a tenté d'infiltrer via cette bande de la frontière algéro-libyenne des quantités considérables d'armes de guerre volées des dépôts appartenant à l'armée libyenne. A la frontière qui nous sépare avec la Tunisie, au-delà de la menace terroriste, la contrebande bat son plein. En d'autres termes, le trafic de carburant s'est intensifié depuis janvier dernier. Près de 500.000 litres de carburant ont été récupérés par les gendarmes, notamment par les gardes-frontière (GGF). Le cannabis marocain menace l'Algérie Comme chaque année, la frontière algéro-marocaine est dominée par l'infiltration en masse de quantités de drogue, notamment la résine de cannabis. Chaque année, près de 100 tonnes de cannabis transitent depuis le Maroc vers l'Algérie, et ce, par la voie de la frontière qui sépare les deux pays. Pis, les narcotrafiquants marocains, armés jusqu'aux dents, tentent chaque année de faire entrer des tonnes de drogue, et ce, dans le but d'inonder le marché algérien de ce poison mortel. En matière de chiffres, près de 1.000 tentatives d'infiltration de drogue sont enregistrées, par an. Face à cette grande menace, les autorités algériennes avaient mobilisé des milliers de GGF sur cette bande frontalière. Une présence très renforcée, avec un équipement très pointu mis en place pour contrôler cette frontière avec le Maroc. Le trafic de carburant vers la Tunisie s'amplifie A la frontière de l'Est, celle qui sépare l'Algérie de la Tunisie, le trafic de carburant bat son plein, d'autant que le gain tiré de ce trafic est très intéressant. D'ailleurs, le nombre de trafiquants de carburant s'est amplifié ; aujourd'hui, il s'agit de plusieurs centaines de trafiquants qui s'adonnent à cette pratique illégale qui nuit à l'économie du pays. Du coup, il s'agit de près de 5 millions de litres de carburant qui sont détournés depuis l'Algérie vers la Tunisie. Toutefois, la vigilance des GGF a redoublé. Cela dit, une lutte sans merci se fait chaque jour, et la traque des personnes qui pratiquent ce genre de trafic est très intense. En plus de ce trafic, la présence du terrorisme dans cette partie de la frontière se fait de plus en plus sentir. La frontière avec la Libye, l'autre menace En plus des deux frontières Est et Ouest, l'Algérie est appelée à faire face à celle avec la Libye. En effet, depuis que ce pays voisin est entré en guerre civile, la frontière est devenue une véritable poudrière. Ici, dans ce vaste désert de la frontière qui s'étend sur plus de 900 km, une grande circulation des trafiquants en tous genres a été signalée, à plusieurs reprises, par les GGF. D'un côté, les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb tentent de s'infiltrer via cette frontière afin d'acheminer des armes de guerre pour être transférées vers le nord du Mali, et d'un autre côté, le trafic de drogue est en train d'augmenter. Face à cette nouvelle donne, les autorités algériennes avaient mobilisé un important cordon sécuritaire. Des milliers de GGF sont stationnés sur plusieurs centaines de kilomètres afin de surveiller la frontière. Frontière Sud, l'immigration clandestine fortement ressentie A Tamanrasset, des milliers d'immigrés clandestins venus de plusieurs pays africains, tentent de regagner le Sud algérien. Rien qu'au début de cette année, plus de 3.000 ressortissants africains ont essayé d'entrer clandestinement en Algérie. Ils ont été refoulés par les gendarmes. La vigilance est grande dans cette partie du pays, car il est fort possible que des terroristes africains affiliés à Al Qaïda au Maghreb profitent de cette situation pour tenter d'entrer en Algérie, dans le but d'opérer des attentats terroristes. Sahel, véritable menace pour l'Algérie La région du Sahel est une région à prendre très au sérieux. D'ailleurs, les autorités algériennes sont très conscientes des dangers qui guettent cette partie de la frontière qui comprend plusieurs pays africains, notamment le Mali, Niger et la Mauritanie. Ici, la présence des terroristes d'Al Qaïda au Maghreb est fortement ressentie, malgré l'opération Serval engagée par l'armée française avec l'appui de celles des pays africains. Les terroristes prennent toujours cette bande sahélo-saharienne pour leur QG. La région du Sahel est confrontée aujourd'hui à un réel danger, dont le terrorisme représente le noyau principal et d'autres facteurs, dont le crime organisé, le trafic d'armes, le trafic humain, et surtout le trafic de cocaïne qui sont également sérieusement présents. Cette situation arrange les affaires de certains pays étrangers. Ces derniers ont bien tenté de s'ingérer dans cette région, en essayant d'installer une base militaire au cœur du Grand Sahara dans le souci de soi-disant «lutter contre Al Qaïda».