Dans un entretien accordé à l'APS, hier, le président du Parlement arabe (PA), Ahmed Ben Mohamed Al Jarwan, a affirmé que le PA partage la même vision sécuritaire que l'Algérie, notamment le principe de non-paiement de la rançon aux ravisseurs. Il a salué la libération des diplomates algériens retenus en otage à Gao (Mali) attribuant cette réalisation à «l'expérience de la diplomatie algérienne restée attachée au principe de non-paiement de la rançon aux ravisseurs». Le président du PA a appelé à la conjugaison des efforts dans le cadre de l'action arabe commune à la lumière de la situation que traverse la région arabe, notamment dans le domaine sécuritaire. Actuellement en visite en Algérie, M. Al Jarwan a indiqué que la situation que traverse le Monde arabe exigeait la conjugaison des efforts et de l'action arabe commune dans le cadre de la coopération et de la concertation, notamment en matière de sécurité nationale et de développement durable dans la région. Il a souligné que le PA qui «a confiance en les dirigeants arabes» appelle les peuples arabes, en tant que «partenaires efficaces» dans l'élaboration de la politique arabe commune, à unifier leurs rangs au ser-vice des intérêts suprêmes de la nation arabe et de la consécration de la démocratie. Selon M.Al Jarwan, le Parlement arabe s'appuie dans la conjoncture actuelle de la région arabe sur deux principes fondamentaux, que sont la non-ingérence dans les affaires internes des pays et l'édification de passerelles entre les pays voisins, afin de transmettre le message de la rue arabe à la communauté internationale. M. Al Jarwan a affirmé que les principes du Parlement arabe «s'accordent» avec les principes de la diplomatie algérienne appelant à la non-ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays et à faire face à toute forme de financement du terrorisme, notamment le non-paiement de la rançon aux ravisseurs. Le président du PA a salué dans le même contexte la libération des diplomates algériens retenus en otage à Gao (Mali) attribuant cette réalisation à «l'expérience de la diplomatie algérienne restée attachée au principe de non-paiement de la rançon aux ravisseurs». Il a, à cette occasion, condamné le recours de certains pays au paiement de la rançon qualifiant une telle attitude de «pratiques illégales» contribuant à «relancer et codifier le financement du terrorisme», considéré comme une «récompense» aux groupes terroristes. L'interlocuteur a également dénoncé le phénomène de kidnapping visant les diplomates et les journalistes et autres. ce sont des pratiques «étrangères aux sociétés arabes et inhumaines bannies par toutes les religions». Concernant la question palestinienne, M. Al Jarwan a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités face à cette question qui reste «très importante» pour le Monde arabe et à poursuivre les responsables des crimes barbares commis contre les Palestiniens. Il a ajouté que le Parlement arabe était favorable à l'initiative égyptienne relative à la prolongation de la trêve. Il a, en outre, indiqué que son institution suivait avec intérêt les développements de la question palestinienne dans le concert des nations en appelant, notamment à dévoiler les intentions diaboliques de l'ennemi sioniste à travers des films documentaires dont des copies ont été remises aux institutions internationales.