Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kutesa a, lors d'une réunion consacrée au virus Ebola en Afrique de l'Ouest, déclaré que l'épidémie n'était plus seulement une crise régionale mais une crise internationale. «C'est maintenant qu'il faut agir d'une manière rapide, coordonnée et déterminée. Sans une action rapide et décisive, les ravages causés par l'épidémie auront un impact bien au-delà des zones d'Afrique de l'Ouest les plus touchées actuellement», a dit M.Kutesa, cité par un communiqué de l'ONU. Selon le président, la priorité immédiate est de contenir l'épidémie, à la fois en termes de propagation géographique et de nombre de morts. M.Kutesa a noté que les femmes étaient particulièrement en danger, étant donné leur rôle dans la délivrance des soins et au sein des communautés. «Au Liberia, les estimations indiquent que 75% des personnes décédées sont des femmes, alors qu'en Sierra Leone ce nombre s'élève à 59%. Les femmes risquent davantage de faire partie des agents de santé en première ligne, ce qui pose une menace plus grande pour elles», a-t-il ajouté. Jeudi, lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à Ebola, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a annoncé l'établissement d'une mission sanitaire d'urgence des Nations Unies pour stopper cette épidémie. Vendredi, l'Assemblée générale a adopté une résolution appelant la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour soutenir les pays affectés par Ebola.