L'entraîneur de l'Entente est confiant. Pour lui, la victoire acquise lors du match aller a motivé l'ensemble du groupe. Kheireddine Madoui, l'entraîneur de l'ES Sétif prépare son équipe pour la demi-finale retour de la Ligue des champions, prévu aujourd'hui à 14h à Lubumbashi, face au TP Mazembe. Victorieuse sur son terrain lors du match aller l'ES Sétif ne possède qu'un maigre avantage d'un but. Le jeune technicien algérien est parfaitement conscient de la tâche qui attend son équipe. «C'est un match pas comme les autres. Une demi-finale ne se joue pas, elle se gagne. On sait que notre tâche sera difficile. On sait aussi que notre adversaire va se donner à fond pour nous battre et rattraper son retard. On va donc tout faire pour défendre nos chances. On ne baissera pas les bras. On connaît le TP Mazembe. C'est une des meilleures équipes du continent depuis quelques années. Pour nous, ce match c'est une première finale, en attendant «la véritable finale si on est qualifié». Kheireddine Madoui est confiant. Pour lui, la victoire acquise lors du match aller a motivé l'ensemble du groupe. Il n'a pas manqué l'occasion d'évoquer les conditions dans lesquelles, s'est tenue la rencontre: «Vous savez! La victoire du match aller a renforcé notre désir. Tous les joueurs sont motivés et décidés à sortir le grand jeu pour battre le TP Mazembe. C'est une importante victoire que nous avons remportée même si l'écart est un peu juste. Il ne faut pas oublier que le match s'était déroulé dans des conditions particulières. On a joué à huis clos, sans notre douzième homme. Ça a beaucoup influé, mais je pense que l'essentiel était de battre le TP Mazembe». «Sincèrement, je sens qu'on va réaliser quelque chose. J'ai le pressentiment que nous allons nous qualifier en finale. J'espère que cela va se produire pour redorer le blason de l'Ententes. L'ESS est une équipe de titres et surtout de défis. On a réussi à remporter la C1 en 1988, j'espère qu'on fera de même en 2014. Toutes les conditions sont réunies pour notre réussite. On n'avait jamais réussi à battre l'ES Tunis et cette année pour la première fois nous l'avons fait. C'est la même chose pour le TP Mazembe. En quatre matchs, on n'avait jamais gagné. Il aura fallu attendre 2014 pour voir Sétif battre l'ogre congolais. Ce n'est pas rien.»