En application des articles du Code disciplinaire et notamment les articles 1, 2, 3, 4, 5 et l'article 9 alinéa 3 et 79 alinéa 2, l'arbitre-assistant Mounir Bitam vient d'être pratiquement «radié» de la scène sportive. Après avoir porté des accusations graves à l'encontre du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, l'arbitre-assistant Mounir Bitam vient d'être pratiquement «radié» par la commission de discipline de l'instance dirigeante, alors qu'il avait annoncé qu'il ne se présenterait pas aux auditions car parties prenantes dans l'affaire et qu'il ne parlerait qu'au président de la FAF. C'est dire que ce qui est devenue «l'affaire Bitam» n'est pas prêt de connaître son épilogue. En effet, dans un communiqué publié sur son site officiel, la LFP indique, entre autres que «... La commission de discipline réunie le jeudi 2.10.2014 a décidé en vertu de l'application de l'article 79 alinéa 2, de la sanction suivante: - M.Bitam Mounir- arbitre assistant: Interdiction d'exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football.» Il est important de rappeler que Bitam s'est distingué le vendredi 19 septembre dernier par un geste qui fait date dans les annales de l'arbitrage algérien. A la 26e minute de jeu de ladite rencontre, profitant d'une sortie en touche, il a pénétré sur le terrain, déposé son kit, le drapeau de touche et son maillot officiel, laissant apparaître une inscription sur son maillot de corps: «Kerbadj et Hammoum, une histoire d'un jeu manipulé.» Mounir Bitam a accusé le président de la LFP de lui avoir «demandé de faire perdre la JS Kabylie contre le CRB Aïn Fakroun en demi-finale de la coupe d'Algérie (2014) et un haut responsable, de son côté, nous a conseillé (le trio arbitral) de favoriser un des finalistes de la dernière édition de la Supercoupe», a-t-il indiqué. Le 22 septembre, la commission fédérale des arbitres de la FAF a ouvert une enquête, afin de déterminer les raisons qui ont conduit l'arbitre-assistant Mounir Bitam à avoir un «comportement inqualifiable» lors de ce match CABBA-WAT, a annoncé la FAF sur son site officiel. La CFA, présidée par Khelil Hammoum, devait procéder le 23 septembre dernier à l'audition de l'intéressé qui devra répondre des accusations qu'il a portées à l'encontre des dirigeants. Mais, Mounir Bitam ne s'est pas présenté devant la CFA. Et là, il déclare aux médias qu'il ne se présenterait que face au président de la FAF, car celui de la commission est un des «accusés» de sa part. Bitam devait ensuite comparaître lundi dernier devant la commission de discipline de la FAF, mais il ne s'est pas non plus présenté, gardant la même positon. C'est alors que lors de sa réunion du jeudi dernier pour le traitement de cette: «Affaire Bitam Mounir» a rappelé les faits: Faute professionnelle grave et propos diffamatoires répétés portant atteinte à la dignité et à l'honneur de membres nommément de la FAF», et en application des articles du règlement des arbitres et notamment les articles 50 et 51. En application des articles du Code disciplinaire et notamment les articles 1, 2, 3, 4, 5 et l'article 9 alinéa 3 stipulant: - Sur saisine de la FAF, la commission de discipline statue en première instance sur toute affaire en relation avec les dispositions du présent code disciplinaire, en application des articles du règlement des championnats de football professionnel et notamment les articles 44, 125 et 126 et suite à l'examen et en conclusion des pièces versées au dossier (déclarations répétées sur la presse, rapports des officiels de match...), il est retenu à l'encontre de M.Bitam les infractions ci après: «de manquement aux obligations et responsabilité du statut de l'arbitre, constituant une faute grave professionnelle (pénétration sur le terrain de jeu et interruption volontaire d'une rencontre officielle dans le but de protester publiquement par un slogan (écrit sur son tee-shirt) diffamatoire à l'encontre de membres nommément, de la FAF- Attitude inconsidérée envers les attributs d'équipement de l'arbitre-assistant déposé sans considération au centre du terrain. Perturbation du bon déroulement d'une rencontre officielle et abandon de poste». Violation de l'obligation de réserve dont il est tenu de par sa fonction. Déclarations diffamatoires répétées portant atteinte, nommément, à la dignité et à l'égard de membres de la FAF. Refus de répondre aux convocations de l'instance du football malgré les assurances d'impartialité données. Refus de collaboration et de présentation des preuves afférentes à ses accusations. En conséquence et nonobstant les sanctions éventuellement prononcées sur les procédures judiciaires en cours suite aux dépôts de plainte par les concernés à l'encontre de M. Bitam, la commission de discipline a décidé en vertu de l'application de l'article 79 alinéa 2, de la sanction suivante: «Interdiction d'exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football.»