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Les défis imminents du pays
L'URGENCE D'UN CAP
Publié dans L'Expression le 09 - 10 - 2014

L'Algérie dispose de grandes réserves de sirghaz mais aussi de GNC
«Tel le capitaine d'un bateau navigant sur une mer ouverte sans savoir s'orienter et qui crie: «Il y a de l'eau partout mais nous n'avons plus une seule goutte à boire!». Les énergies renouvelables sont partout, il nous faut installer des capteurs pour les collecter. (...) Chercher à faire croire qu'il n'existe pas d'alternatives aux énergies fossiles et au nucléaire relève de la pollution des esprits.» Hermann Scheer, député allemand
L'actualité, ces derniers jours, est marquée par la chute inexorable des prix du pétrole et par la faible réponse aux appels d'offre de l'Agence Alnaft pour l'octroi des permis d'exploration, à peine quatre opérateurs retenus dont Statoil et Shell qui exploreront le gaz de schiste et ceci dans un contexte d'ignorance de ce qui va arriver comme dégâts au Sahara. Curieusement, ce ne sont pas des compagnies américaines spécialistes du gaz de schiste mais des sociétés apprenantes qui vont donc parfaire leur compétence au Sahara. Pendant ce temps en Algérie, on continue à affirmer que le plan énergie renouvelable permettra l'installation de 22.000 MW dont 10 000 MW pour l'exportation. A côté de ces voeux pieux, la réalité est tout autre, on installe 8000MW de centrale thermique au gaz naturel et on continue à claironner que l'examen des prix de l'énergie n'est pas à l'ordre du jour...
Les stratégies énergétiques des Etats
Les Etats ne peuvent pas fonctionner sans un cap, une stratégie traçant les grandes lignes de la politique énergétique des 20 prochaines années. Il en est de l'Allemagne qui avance à marche forcée dans le renouvelable, l'efficacité énergétique mais aussi la réouverture des mines de charbon. La décision de Berlin d'arrêter le nucléaire d'ici à 2022, s'est traduite par une hausse du recours au charbon, meilleur marché que le gaz européen. Les efforts des Allemands en matière d'efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables n'ont pas suffi pour limiter cette demande.
Quel pays tire la consommation mondiale d'énergie? La planète se mobilise-t-elle vraiment pour lutter contre les émissions de CO2 à l'origine du réchauffement? Quel est l'impact de l'exploitation massive des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis? Où en est le prix du gaz?... En 2013, la consommation d'énergie a augmenté de 2,1% dans les pays du G20 (qui représentent 80% de la consommation mondiale d'énergie). Au niveau mondial, le pétrole continue de dominer, mais un grand nombre de pays du G20 restent fidèles au charbon qui satisfait la moitié de l'augmentation de la consommation d'énergie. (1)
D'après l'Agence internationale de l'énergie qui confirme que Les Etats-Unis sont devenus les plus grands producteurs. La production américaine est au coude-à-coude avec l'Arabie Saoudite en juin et à nouveau en août avec environ 11,5 millions de barils par jour. Le boom du pétrole de schiste pourrait conduire le pays à être autosuffisant. Les Etats-Unis commencent à développer des unités de liquéfaction de gaz naturel afin de pouvoir exporter - surtout vers l'Asie - sa production de gaz de schiste dont le prix est le plus faible du monde.
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, le marché gazier continue d'être partagé en trois zones de prix: très bas aux Etats-Unis, élevé au Japon depuis Fukushima et l'arrêt des réacteurs nucléaires, moyen, en Europe approvisionnée par la Norvège, les Pays-Bas, la Russie et l'Algérie. La fluidité entre les trois zones reste limitée malgré le développement du gaz naturel liquéfié. Les Etats-Unis comptent exporter du pétrole mais aussi du gaz de schiste à partir de 2017, notamment en Europe. La situation sera de plus en plus délicate pour l'Algérie qui sera concurrencée à la fois sur le pétrole mais aussi sur le gaz.
La Chine, le plus grand consommateur développe toutes les énergies, elle construit 27 réacteurs nucléaires, une centrale à charbon par mois et une éolienne toute les deux heures.En Europe, pour la première fois, les énergies renouvelables - y compris hydro-électricité et biomasse - ont dominé le mix électrique en 2013, Le gaz apparaît en fort déclin: plus de 20 GW de capacités ont été fermées ou mises sous cocon depuis 2010. La croissance en 2013 de la consommation énergétique (+ 2,1%) au sein du G20, s'est traduite par une hausse
des émissions de CO2 quasiment équivalente de 2% (1).
Le modèle énergétique français
La France a mis en place une nouvelle politique énergétique. La mise en place d'un nouveau modèle énergétique et de croissance durable est une chance à saisir, a martelé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, à l'ouverture du débat à l'Assemblée française sur ce texte. «La mise en place d'un nouveau modèle énergétique et de croissance durable est une chance à saisir», pour notamment «mieux assurer notre indépendance énergétique», «créer des emplois», «alléger la facture énergétique des Français et encore «stimuler l'innovation», a déclaré Ségolène Royal. Après le débat national sur la transition énergétique qui a suivi le Grenelle de l'Environnement, ce texte est l'aboutissement d'un dialogue renforcé avec associations, entrepreneurs, scientifiques et aussi élus, a-t-elle aussi insisté.(2)
Dix milliards d'euros sur trois ans: c'est le montant que Ségolène Royal promet de déployer pour engager la transition énergétique. «Ces 10 milliards ne relèvent pas de la dépense publique. Ils ont vocation à alimenter des dispositifs incitatifs et joueront un effet de levier», assurait la ministre de l'Ecologie, en présentant fin juillet son projet de loi. «Ces moyens financiers dégagés par l'Etat doivent permettre de générer trois fois plus de travaux», insistait-elle. En faisant le nécessaire pour économiser 30% d'énergie, nous économiserions 20 à 25 milliards d'euros. Pour encourager la rénovation énergétique des bâtiments publics et la construction de bâtiments à énergie positive, mais aussi pour inciter au développement des transports durables, et favoriser le développement des énergies renouvelables et les projets de recyclage et valorisation des déchets (...) L'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe) vont doubler en trois ans leur fonds «Chaleur» pour accélérer le développement de la production et de la distribution de chaleur issue de sources renouvelables (bois, biomasse, déchets, recyclage d'énergie, etc). Pour soutenir les initiatives locales exemplaires dans ces différents domaines, a été annoncée la création d'un fonds de 1,5 milliard d'euros.(3)
Faut-il pour autant prendre pour argent comptant la doxa occidentale concernant les prophéties auto-réalisatrices de la stratégie de l'AIE qui pense que c'est la fin de l'histoire que les Etats-Unis ne connaîtront plus de problème d'énergie, que le gaz de schiste c'est le paradis et qu'il n'y a qu'à s'incliner! Non ce n'est pas vrai, lez gaz de schiste c'est une calamité dans les conditions d'exploitation actuelle. Il est hors de doute que la bulle de gaz de schiste va éclater et un mouvement véritable lame de fond est en train de naître aux Etats-Unis concernant les dégâts du gaz de schiste. Nous préférons de loin la stratégie énergétique de la France plus structurée plus étudiée et malgré une situation énergétique difficile, la France importe pour 70 milliards de dollars d'énergie,elle refuse l'aventure des gaz de schiste quel que soit le gouvernement de gauche ou de droite.
L'état de la planète
La situation est «catastrophique,» souligne Peter Doherty, colauréat 1996 du prix Nobel de médecine, qui participera à cette conférence de quatre jours, la 4e d'une série initiée par les Nobel et consacrée à l'état de la planète. Réchauffement du climat, déforestation, détérioration des sols et des ressources en eau, acidification des océans, pollutions chimiques, maladies liées à l'environnement, la liste des plaies planétaires est longue et ne cesse de s'allonger. Ce qui signifie que les consommateurs, les entreprises et les politiques doivent désormais soupeser toutes leurs actions. «Nous devons penser durabilité - durabilité alimentaire, durabilité de l'eau, durabilité des sols, durabilité de l'atmosphère», insiste-t-il.
Ainsi le rapport Planète Vivante 2014 du WWF rendu public mardi dernier, rappelle-t-il qu'à l'heure actuelle, l'être humain dévore une Terre et demie par an. Autrement dit, nous consommons 50% de ressources naturelles de plus que ce que la planète est capable de régénérer. «Notre consommation de ressources croît de manière exponentielle, afin de servir les quelque 9 milliards de personnes annoncées sur la Terre d'ici 2050, qui veulent mener la vie que nous menons en Occident», souligne-t-il. «Nous sommes sur le point de créer plus de dommages au cours des 35 prochaines années qu'au cours des 1000 précédentes.»
Que doit faire l'Algérie pour sortir de la rente?
A l'évidence, le monde bouge rapidement au fur et à mesure de la raréfaction des matières premières. Paradoxalement, l'Algérie a tous les ingrédients pour réussir sa transition énergétique vers un développement durable respectueux de l'environnement et qui n'hypothèque pas l'avenir des générations et pourtant, il y a une panne dans l'action!
Un exemple parmi des dizaines? L'Algérie dispose de grandes réserves de sirghaz mais aussi de GNC et pourtant elle continue à privilégier l'essence et surtout le gas-oil qui est un poison pour la santé. Dit autrement nous achetons du gas oil du fait d'un parc à 70% au gas-oil ce qui grève nos finances et de plus nous aurons un problème de santé publique potentiel. Dans la loi de finances de 2015, il est prévu que le parc de voitures importées comprendra 10% qui rouleront au sirghaz. C'est une bonne mesure, sauf qu'elle risque d'être inopérante car pas assez attractive si on laisse les prix du carburant tels quels. Le différentiel gas-oil -sirghaz (4DA) ne pouvant pas compenser le prix de l'installation du sirghaz. La solution consisterait soit à creuser l'écart, soit à bonifier l'installation par une aide de l'Etat, soit à réduire la TVA pour les voitures au sirghaz. En tout cas, il serait de la plus haute importance que l'Etat donne l'exemple pour le sirghaz à travers la conversion du parc des administrations, voire ensuite des taxis.
Pour arriver à une stratégie il est de la plus haute importance de disposer de données fiables. La base de toute étude de prévision de l'incidence d'une décision quel que soit le domaine de projection, qu'il soit économique, scientifique, technologique, culturel ou même politique, nécessite une Banque de données Cerveau fiable et constamment mise à jour. A titre d'exemple la politique des transports a des incidences pluridimensionnelles, elle nécessite la connaissance du parc auto par type, par carburant, par région, une fine connaissance de l'espace, du tissu urbain et autre, les incidences sur l'environnement en termes de pollution et par conséquent de santé. Ce n'est qu'une fois ces données maîtrisées, que le modèle de développement peut voir le jour et peut aboutir à un modèle cohérent, dynamique et prévisionnel pour une politique des transports digne de ce nom qui minimise les contraintes à la fois en termes de santé, de consommation d'énergie, d'aménagement de l'espace et de bonne vie dans la cité et naturellement en termes de sobriété énergétique et de gain économique. Le même raisonnement peut être adopté pour la transition énergétique au sens large, la politique de l'habitat, le développement du Grand Sud, la sécurité alimentaire...
Un exemple: comment mettre en place une ville intelligente
Comme application d'une politique rationnelle de l'énergie, par une optimisation du réseau de transport, on aboutit immanquablement à la nécessité d'organiser l'espace où vont se côtoyer les citoyens d'une façon optimale et harmonieuse. L'expérience de la ville de Paris nous est racontée à titre d'exemple par Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l'attractivité. «Il n'existe pas déclare -til, une définition unique et universelle de la ville intelligente. La smart city de demain sera plurielle. Selon lui, la ville intelligente permettra à ses habitants de mieux vivre, de mieux se déplacer, de mieux travailler et de mieux consommer. Les villes intelligentes de Tokyo, de Stockholm et de Vancouver seront différentes car elles, répondent à des défis différents, même si les enjeux sont planétaires: transition énergétique, réchauffement climatique, révolution numérique, économie de l'innovation. L'intelligence d'une ville n'est pas une nouveauté, les villes sont nées de la conjugaison des intelligences de leurs habitants avec des objectifs simples: se protéger, se chauffer, se nourrir.» (4)
«Les technologies de l'information et de la communication, Internet et les réseaux sociaux changent nos modes de vie, de déplacement, de consommation et de production grâce à une information de plus en plus rapide, personnalisée et multidimensionnelle, nous pouvons déjà acheter, demander, comparer, rencontrer en ligne, gagner du temps, choisir, réserver les services qui correspondent à nos contraintes. Nous pouvons faire des économies en énergie et en matières premières parce que nous sommes informés et plus conscients des défis auxquels nous sommes soumis collectivement et individuellement. La ville intelligente de demain sera donc plurielle. Elle est certes une ville numérique, qui utilise le formidable potentiel des nouvelles technologies au service du mieux-vivre ensemble. Elle est plus économe et plus propre, puisqu'elle met en relation les services urbains et les consommations pour en optimiser leurs usages par les citoyens et la collectivité, et qu'elle sait utiliser.» (4)
«C'est une ville, conclut Jean-Louis Missika composée d'un tissu de chercheurs, d'entrepreneurs, d'innovateurs, de travailleurs qualifiés, de start-up, d'artistes, d'étudiants, travaillant étroitement avec des institutionnels et des grands groupes au service du mieux vivre-ensemble. Enfin, c'est une ville ingénieuse, qui fait de l'innovation ouverte à tous sa colonne vertébrale. Par de l'expérimentation, l'incubation et un soutien engagé aux filières «numérique» et «ville durable». Elle teste des solutions, les compare et lorsque c'est concluant, elle s'organise pour les déployer à grande échelle. (4)
Pourquoi pas chez nous? Pourquoi pas des villes nouvelles pour peupler le Sahara au lieu de s'agglutiner au Nord? Qu'est-ce qui empêche de créer dix villes nouvelles sur la dorsale In Salah-Tamanrasset pour valoriser le projet d'adduction de l'eau, en y ajoutant de l'électricité pour faire reverdir véritablement le Sahara, comme nous pouvons aussi booster le Barrage vert en créant de l'activité humaine. Il est prévu de construire 2 millions de logements ne peut-on pas les dédier au moins en partie pour peupler le Sud? Rêvons à 10 villes de 50 000 habitants C'est seulement 100.000 logements à dédier aux nouveaux pionniers. On le voit, ce qui peut sauver le pays ce n'est pas la rente, mais un cap fédérateur, qui indique l'effort, l'utopie, l'intelligence et surtout la nécessité de libérer les immenses énergies qui sommeillent en chacun de ces jeunes qui ne demandent qu'à prouver la pleine mesure de leur talent.
1.Marie-Béatrice Baudet http: //www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/27/ sept-graphiques-pour-comprendre-la-nouvelle-donne-energetique-mo diale_4426865_3244.html
2.http://www.lepoint.fr/environnement/transition-energetique-royal-n-oppose-pas-les-energies-les-unes-aux-autres-01-10-2014-1868440_1927.php
3.Laetitia Van Eeckhouthttp://www. lemonde.fr/planete/article/2014/10/01/comment-sera-financee-la-transition-energetique_4498476_3244.html
4.Jean-Louis Missika http://lesclesdedemain.lemonde.fr/villes/ea-changera-quoi-de-vivre-dans-une-ville-intelligente-_a-13-4335.html


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