Malade et fatigué, il se dit incapable de continuer à gérer le club. Va-t-on à la JSMB vers une assemblée générale élective extraordinaire? C'est la question qui se pose au sein de la famille du club phare de Yemma Gouraya après que le président Boualem Tiab eut été «reconduit par contumace». Ce dernier a créé la surprise en déclarant qu'il ne fait qu'assurer l'intérim tout en condamnant la manière dont il a été reconduit. Cela s'est passé une semaine après la reprise des entraînements qui entre dans le cadre de la préparation d'intersaison. Alors que le staff technique teste les joueurs, en présentant au public les nouvelles recrues, à savoir, les Aït Mokrane, Benmokrane, Bakir, Hellal, Amrouche, Dali et Benamara, Boualem Tiab vient de semer le trouble dans les esprits de la famille JSMbiste en refusant son statut de président de l'équipe. Pour rappel après l'AG ordinaire, dont le bilan a été approuvé à l'unanimité, tout en assumant l'échec sportif qui a coûté à l'équipe la relégation en division 2, Boualem Tiab avait déposé sa démission en déclarant: «Ma décision est irréversible. Je quitte la présidence du club, je suis fatigué. Je ne puis donner plus, je resterai fidèle au club comme président d'honneur si vous le voulez et aussi le sponsor principal». A la veille de l'AG élective, Boualem Tiab était parti en France pour affaire personnelle. La commission électorale, installée lors de l'AG ordinaire, n'ayant recueilli aucune candidature à la présidence du club, proposa le nom du démissionnaire. Les membres de l'AG qui tenaient et tiennent toujours à lui, ont été unanimes pour le reconduire dans ses fonctions sans qu'il ne fasse acte de candidature. La pratique était d'ailleurs, antiréglementaire dans la mesure où l'intéressé n'avait même pas rempli de formulaire. Mais ce dernier, à son retour de France, est resté de marbre. Sa décision de partir est irrévocable. On devine le désarroi de la famille de la JSMB, prise de court car ne sachant pas trouver quelqu'un capable de succéder à celui qui a tant fait pour le club. Tout porte à croire que l'on se dirige vers une autre AG élective dont l'organisation relèvera des compétences de la DJS. Mais celle-ci saura-t-elle trouver le candidat idéal? Là est toute la question.