Un nouveau roman intitulé Kamar ou le temps abrégé est disponible depuis peu sur les étalages des librairies, a-t-on appris samedi dernier auprès de l'auteur, Bouziane Benachour. L'ouvrage, paru aux éditions Anep, est une fiction de 160 pages qui a pour héros Saber, un homme devenu poète après la perte de sa bien-aimée Kamar, a précisé l'écrivain à l'APS. L'impossibilité de faire le deuil en raison des forts sentiments qu'il continue d'éprouver pour la défunte, est au centre de la déchirure vécue par le personnage. Refusant d'accepter ce coup du destin, Saber se met alors à s'épancher sur sa passion en écrivant des poèmes, seule manière à ses yeux de maintenir le lien avec sa fiancée. A l'écriture succède vite l'envie de s'engager sur une autre voie, moins platonique que la démarche poétique, à savoir la sculpture du corps de sa dulcinée Kamar, avec l'espoir d'être conforté par sa présence physique. Le reste de l'histoire est à découvrir par le lecteur, car la deuxième partie du livre fait intervenir un autre personnage qui questionnera toute la souffrance de Saber, a indiqué l'auteur, confiant que son roman lui fut inspiré de faits réels recueillis lors d'un de ses reportages dans une wilaya du pays. Kamar ou le temps abrégé fera également l'objet d'une séance de présentation et vente-dédicace, le 3 novembre prochain, à l'occasion de la nouvelle édition du Salon international du livre à Alger (Sila). Romancier, dramaturge et journaliste, Bouziane Benachour a plusieurs oeuvres à son actif, dont le roman Brûlures qui lui valut le Prix Mohamed-Dib attribué par la fondation éponyme en 2012. Il est aussi l'auteur de la pièce théâtrale Syphax produite par le Théâtre régional Abdelkader Alloula d'Oran (TRO) dans le cadre de la manifestation internationale «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Parmi ses productions récentes, l'auteur compte aussi une adaptation théâtrale du roman Le Quai aux fleurs ne répond plus, de Malek Haddad (1927-1978), qui sera proposée au titre de la manifestation internationale «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». La pièce se veut «un hommage au regretté écrivain algérien à la faveur de l'important événement qui sera accueilli dans sa ville natale en 2015», a souligné Bouziane Benachour, faisant savoir que le montage sera assuré par le Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou.