Contrairement à Hannachi, qui prend régulièrement un malin plaisir à changer de discours, le capitaine de la JSK a reconnu de vive voix que depuis la démission du Hugo Broos, son équipe a accusé un sérieux coup sur tous les plans. Au lendemain du dernier faux pas d'affilée des Canaris et qui intervient juste à la veille du Clasico MCA-JSK, prévu jeudi prochain à partir de 16h au stade Omar-Hamadi de Bologhine, le défenseur et capitaine d'équipe du club n°1 de la Kabylie, n'a pas manqué de déplorer avec beaucoup d'amertume le départ de l'entraîneur belge Hugo Broos. Contrairement à Moh Chérif Hannachi qui semble prendre un malin plaisir à changer constamment de cap, l'actuel pilier de la défense du club phare de la ville des Genêts, a reconnu de vive voix que depuis la démission du coach Broos, son équipe a sérieusement accusé le coup sur tous les plans. En sa qualité de cadre incontesté au sein de la formation kabyle, l'ex-défenseur international a eu le courage d'établir un constat qui s'appuie aujourd'hui sur les trois dernières sorties en date, complètement ratées par les Canaris. Il est vrai qu'au vu des trois matchs fournis, respectivement contre la JS Saoura, le MC El Eulma, puis contre l'ASM Oran, l'équipe alignée à chaque fois par Omar Karouf, a perdu pied. Contre les Asémistes, les coéquipiers du portier international Doukha, n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes, et cela sous les yeux de leur nouveau driver corse François Ciccolini. D'ailleurs à ce titre, le technicien français sus-cité, n'a pas manqué d'établir à son tour un constat des plus amers, vendredi dernier après avoir pris le soin d'assister de près à la rencontre que viennent de perdre les Canaris devant l'ASM Oran. Mais aujourd'hui, Ali Rial déplore surtout d'être devenu l'ennemi public n°1, pour avoir eu le courage de déclarer dans son entourage ce qu'il ressentait réellement depuis le départ du Belge Hugo Broos. Pis encore le défenseur axial de la JS Kabylie, est profondément convaincu par le fait indéniable suivant: Son équipe s'est complètement effondrée sur le plan physique, notamment après le départ des membres du staff technique qui avait travaillé avec l'entraîneur Hugo Broos, et qui avaient été contraints de quitter la barre technique, en solidarité avec le technicien belge. Subitement livrés à eux-mêmes et sans préparateur physique pendant plus d'un mois, il est clair que les Canaris du Djurdjura ne pouvaient que régresser comme ils viennent de le faire. Aujourd'hui pour Ali Rial, tout le monde sans exception va devoir assumer jusqu'au bout toutes ses responsabilités. Le joueur en question qui figure parmi les derniers rescapés de l'équipe kabyle qui avait remporté le championnat en juin 2009, et le trophée populaire en mai 2011 et aussi pris part en 2010 à la Champion's League, est aujourd'hui l'élément le mieux placé pour donner son avis sur son club. N'en déplaise au président Hannachi qui n'en fait qu'à sa tête, son plus ancien joueur a bel et bien toutes les raisons du monde pour dire ce qu'il a constaté de lui-même, et expliquer sans ambages les véritables causes qui sont à l'origine du dernier coup d'arrêt brutal des Canaris. Ali Rial a peut-être dérangé avec ses dernières vérités crues. Mais elles ont au moins le grand mérite de s'appuyer aujourd'hui, non pas sur des approximations, mais bien sur un constat clair et surtout concrétisé par des résultats d'échec sans commentaire. En d'autres termes plus clairs, la JS Kabylie va devoir repartir à zéro et surtout se mobiliser réellement cette fois.