Les prix du pétrole continuaient d'évoluer à proximité d'un plus bas en quatre ans en cours d'échanges européens, toujours plombés par des fondamentaux baissiers, en l'absence de perspective d'une réduction du surplus d'offre sur le marché mondial. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 81,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de mardi. Le Brent avait atteint mardi un plus bas depuis fin septembre 2010 (à 80,46 dollars). Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 43 cents à 77,51 dollars. Malgré la forte chute des prix du pétrole depuis cet été (près de -30% depuis la mi-juin), les pays membres de l'Opep n'ont pas affiché de volonté commune de réduire leur production lors de leur prochaine réunion le 27 septembre à Vienne. En raison d'un jour semi-férié mardi aux Etats-Unis, le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains sera publié jeudi au lieu de mercredi par le département américain de l'énergie (DoE). Toute diminution des stocks de brut tend à être interprétée comme un bon signe pour les perspectives de demande du premier consommateur mondial d'or noir.