Depuis la mort d'ébossé, la JSK traverse l'une de ses plus pénibles saisons avec, entre autres, le départ du coach Bross, la convalescence du président Hannachi et bien évidemment le clash avec le président de la FAF et celle-ci Rétrospective... La mauvaise passe que traverse la JS Kabylie, incapable de gagner le moindre match depuis les quatre dernières journées du championnat d'Algérie n'est pas dû à un simple hasard, plusieurs causes sont à l'origine du doute qui s'est installé chez les joueurs et surtout de la mauvaise ambiance qui règne dans les vestiaires des Canaris. Et pour bien comprendre la situation, il faut remonter à l'origine du malaise. Toute l'Algérie était alors consternée par cet évènement douloureux. Quelques jours plus tard, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a prononcé la suspension du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou jusqu'à la fin de la saison en cours, assortie d'un huis clos d'une durée de six mois à compter du 26 Août 2014, en plus de l'interdiction de stade aux supporters du club, lorsque celui-ci joue en déplacement, et ce jusqu'à la fin de la phase aller de la saison en cours. Ce premier coup a été très mal enregistré par les joueurs de la JSK et leur coach, le Belge Hugo Broos.Au mois de septembre dernier, une marche de supporters de la JS Kabylie a eu lieu à travers la ville de Tizi-Ouzou, pour demander «la levée des sanctions» prises à l'encontre du club par la Ligue professionnelle de football. Cela s'est passé au lendemain du recours déposé au niveau du bureau de la LFP par le président du club, Mohand-Chérif Hannachi, tel qu'annoncé par celui-ci sur les ondes de la radio locale. La démission du coach Broos, un coup dur pour l'équipe Quelques semaines plus tard, ce sera le plus grand coup dur qu'enregistrera le club avec la démission du coach de l'équipe. En dépit de la victoire décrochée au stade du 20-Août 1955 (Alger) face au NA Hussein Dey (2-1), le technicien belge a décidé de rendre le tablier. «J'ai décidé de démissionner de mon poste, car je ne veux pas qu'on m'impose quoi que se soit, notamment le choix du onze entrant», a expliqué Broos. La trêve tombe à pic avec l'Equipe nationale La JS Kabylie avait rejoint le Caire le 10 octobre, en vue de son match amical face au Zamalek, au stade de l'Académie de la défense aérienne, rapporte la presse locale. L'occasion était également propice pour les «Canaris» afin de meubler la trêve de deux semaines qu'observe le championnat algérien, pour permettre à la sélection nationale de disputer ses deux matchs, contre le Malawi. Le 21 Octobre, le président de la JS Kabylie a annoncé la nomination du technicien français, François Ciccolini, au poste d'entraîneur, en remplacement du Belge Hugo Broos, démissionnaire. Puis c'est l'affaire Dabo qui resurgit, la JS Kabylie a jusqu'à fin Octobre pour s'acquitter des sommes dues à son ancien attaquant malien Cheikh Omar Dabo ainsi que des amendes de la Fifa, au risque de se voir défalquer six unités de son capital points au classement du Championnat de Ligue 1 algérienne, et plus tard la rétrogradation, indiquait alors la LFP. Dabo avait déposé plainte auprès de la FIFA contre le club algérien, l'accusant de n'avoir pas honoré ses engagements financiers envers lui. La commission de discipline de la FIFA, qui a traité cette plainte, a statué en sa faveur. Clash Hannachi-FAF Quelques jours plus tard, Hannachi est accusé d'avoir fait des déclarations jugées «mensongères» par la FAF, à l'encontre de Raouraoua, ainsi que des instances du football algérien. La structure fédérale avait réagi aux différentes déclarations du président de la JSK dans lesquelles il a tiré à boulets rouges sur la FAF qui, selon ses dires, «défavorise» son équipe, lui reprochant aussi le fait de ne pas l'avoir défendue auprès de la CAF après sa suspension, pour deux ans de toutes compétitions continentales. Le président Hannachi avait été convoqué une première fois par la commission de discipline, avant qu'il n'envoi un certificat médical, car se déplaçant en France pour se soigner. Le président de la JS Kabylie qui ne s'est pas présenté devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), la première fois pour des raisons médicales, est convoqué pour le mardi 5 novembre prochain. Il ne s'est pas non plus présenté la seconde fois, car étant toujours convalescent. Enfin, de retour à Alger, il s'est finalement présenté à la commission qui prend la décision de le suspendre. Ainsi le 18 novembre dernier, le président de la JS Kabylie, Mohand Chérif Hannachi, a été condamné à un an de suspension, dont six mois avec sursis, à compter du 11 novembre 2014 et à une amende de 200.000 DA. La commission de discipline de la LFP a retenu à l'encontre du président de la JSK les infractions liées aux critiques publiques des décisions d'instances sportives, ainsi qu'à la transgression de l'obligation de réserve. Le président de la JSK aurait donc déposé un recours pour cette sanction. Entre-temps, son équipe se débrouillait toute seule pendant sa convalescence en France. Une mini crise est annoncée au sein du vestiaire, avant que le nouveau coach ne soit aidé par Hannachi, de retour pour tenter de réunir tout son beau monde, alors que certains joueurs n'en faisaient qu'à leur tête, avec des retards aux entraînements, etc. Quelle équipe aurait pu se ressaisir après avoir connu tous ces déboires? Aucune! Tous ces ingrédients ont favorisé les «mauvais» résultats des joueurs qui ne se sentent plus dans un groupe dont on perçoit le manque de maîtrise de la situation. On avait même évoqué des conditions du coach de ne plus avoir des adjoints qui auraient favorisé l'animosité au sein du groupe. Puis tout est rentré quelque peu dans l'ordre avant ce derby contre le MOB vendredi dernier. D'aucuns, joueurs, staff et dirigeants, sans oublier les supporters, croyaient dur comme fer que le déclic se ferait à Béjaia, malheureusement pour eux, la lourde défaite «(3-1) dans ce derby n'a fait que renforcer le doute qui s'est carrément installé au sein d'une équipe qui a besoin d'un vrai coup de «managériat» digne de la stature d'un club aussi historique que prestigieux, l'un des plus titrés du pays. Les responsables de l'équipe se doivent donc de réunir tout le monde avec toute la sagesse qu'exige la situation, pour ne pas laisser l'équipe s'enfoncer dans cette mauvaise passe...