Le boss des Canaris n'a toujours pas trouvé l'astuce pour redresser la situation de son club Aujourd'hui, la JS Kabylie donne réellement la forte impression d'avoir perdu ce qui faisait son âme et notamment sa force au cours de la précédente saison. Au lendemain de la terrible désillusion que les Canaris du Djurdjura ont vécu le week-end dernier à Béjaïa face aux Crabes du MOB, Moh Chérif Hannachi n'a pas manqué de réagir envers ses joueurs, en des termes menaçants. Il est vrai que le dernier match derby kabyle que les coéquipiers du portier international Azzedine Doukha ont perdu contre le MO Béjaïa, et notamment la manière avec laquelle l'équipe alignée par le Corse Ciccolini a évolué sur la pelouse du stade de l'Unité-maghrébine, n'augure rien de bon à l'horizon. Aujourd'hui, il faut bien admettre que cette équipe de la JS Kabylie, saison 2014-2015, est nettement loin de celle que drivait l'année dernière l'Algérien Azzedine Aït Djoudi, et qui avait au terme du précédent exercice, atteint la finale de la coupe d'Algérie, et aussi achevé le dernier championnat à la seconde place. Toutefois, cela n'avait pas empêché Hannachi de mettre fin aux fonctions d'Aït Djoudi, et aussi de libérer dans le même temps la bagatelle de plus d'une dizaine de joueurs. Résultat des courses: Aujourd'hui la JS Kabylie donne réellement la très forte impression d'avoir perdu ce qui faisait son âme, et notamment sa force, au cours de la précédente saison. Pis, au sein de l'effectif actuel, il ne se dégage aucune sérénité, encore moins de volonté réelle de la part de certains joueurs, afin de contribuer au retour en force de la JSK. Malgré le fait d'être régulièrement bien rémunérés, selon les dires mêmes de Moh Chérif Hannachi, il faut croire que plusieurs éléments et non des moindres, ne semblent plus avoir aujourd'hui le coeur à l'ouvrage. Le premier responsable de cette situation, ne peut être en premier lieu que l'actuel boss du club n°1 de la Kabylie, à l'origine des derniers choix en date et qui s'avèrent à ce moment de la saison, comme un autre véritable échec d'ordre sportif. Certes, le décès tragique du joueur Ebossé a complètement perturbé le club kabyle, mais vouloir à tout prix justifier les nombreux revers en cours des Canaris, par des motifs qui ne tiennent plus du tout la route, au point où le coach Corse Ciccolini avait complètement perdu son latin, au point d'être incapable de s'expliquer la dernière sévère défaite de son équipe face au MO Béjaïa, il y a forcément quelque chose qui n'accroche plus vraiment au sein du club. Pis, Hannachi persiste toujours dans ses éternelles rengaines, en continuant de prôner autour de lui un discours qui ne porte plus. Constamment en quête de changement à tous les niveaux du club, mais souvent en vain, le président de la JS Kabylie persiste dans sa politique plus que jamais unilatérale qui ne date pas d'aujourd'hui, et qui a malheureusement été sanctionnée par des échecs à répétition. A quoi bon demander sans cesse des comptes à tous ces joueurs que Hannachi a lui-même recrutés au cours du mercato d'été et dont la plupart d'entre eux, pourraient être libérés au prochain mercato? Même les jours de l'entraîneur François Ciccolini risquent sérieusement d'être comptés à son tour, notamment si jamais la JS Kabylie devait s'avouer vaincue ce week-end au stade du 20-Août 1955, face à des Belouizdadis en net regain de forme, depuis leur prise en main par le Français Alain Michel. Le nouveau coach du Chabab va-t-il pousser vers la porte de sortie son compatriote Ciccolini, après avoir provoqué le départ de l'Algérien Boualem Charef du Mouloudia d'Alger? En tout cas, les derniers évènements en date vécus par les Canaris, d'ordre sportif, et extra sportif, n'arrangent en rien aujourd'hui la situation actuelle, devant laquelle se retrouve la JSK, ainsi que son président.