L'ouverture se fera le matin du 4 août à la Bibliothèque nationale en présence du Premier ministre de la Rasd. A l'image de l'année dernière, l'APC d'Alger-Centre organise durant tout le mois d'août des activités en tout genre. Baptisé Festivals d'Alger-Centre, cet événement multidisciplinaire est placé cette année sous le signe de la solidarité avec le peuple sahraoui de la République arabe sahraouie démocratique. En effet, une semaine de fraternité a été consacrée à ce peuple toujours opprimé. Renforçant la coopération qui existe depuis trois ans, ce jumelage avec la Rasd se traduit par un programme fort et riche en faveur du peuple sahraoui. Lors d'un point de presse animé avant-hier au siège de la commune d'Alger-Centre par le président de l'Apc, M.Tayeb Zitouni et les autres représentants de chaque discipline, sportives notamment, l'APC d'Alger-Centre, a clairement affirmé sa position vis-à-vis du peuple sahraoui. «On veut que la question du peuple sahraoui soit au coeur du sujet, à l'ordre du jour. Malgré la démission de James Baker, on aspire à maintenir fermement notre soutien à la Rasd», a souligné le président de l'APC d'Alger-Centre. A cet effet, nous apprenons que la cérémonie d'ouverture aura lieu officiellement le 4 août à la Bibliothèque nationale et l'ouverture «sociale» l'après-midi à l'esplanade de la Grande-Poste. Le 8 août, arrivera à Alger, Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique. Ce dernier procèdera à la baptisation à la rue Larbi Ben M'hidi, le lendemain à 11h30, de l'école El-Mouahidine qui s'appellera désormais école Mohamed Sid Ibrahim Bassiri. A 12 heures, ce sera le tour du parc Sfindja, à côté de l'ambassade d'Allemagne au Télemly, qui sera baptisé du nom de la ville Tifariti, seul territoire libéré de la Rasd. Il sera ainsi inauguré un Centre culturel (d'information de la Rasd) au nom du chahid Fadhel Ismaïl. Au-delà de l'aspect politique de la chose, le but de cette manifestation de solidarité, nous confie le président de l'APC d'Alger-Centre, est «de témoigner de la culture, des traditions et de l'histoire du peuple sahraoui». Outre ces inaugurations, plusieurs endroits seront visités par la délégation sahraouie dont l'université d'été et Boumerdès. Il sera en outre, procédé à la réitération de la signature du protocole d'accord entre l'APC d'Alger-Centre et la Rasd. Ceci n'est qu'un chapitre puisque les Festivals d'Alger-Centre comprennent plusieurs volets, notamment sportif, culturel et artistique. Chaque jour sera projeté des films algériens de 35 mm à la place de la Grande-Poste. Les samedis et mardis, des soirées seront animées par des troupes du Sud algérien, provenant notamment de Timimoun, Ghardaïa et Tamanrasset. Une scène de 10m sur 8 ainsi que des tribunes, ont été aménagées récemment pour accueillir artistes et familles. «L'idée, nous assure-t-on, est de fidéliser le public à venir veiller dehors, en toute sécurité». Les lundis et mercredis sont consacrés aux enfants (jeux, mime, clown, marionnettes...). Chaque jeudi est organisé un plateau artistique où se produiront nos artistes tous genres de musique confondus, y compris le rap, nous fait-on savoir. La clôture, soit le 2 septembre prochain, sera marquée par un festival du rire avec nos grands humoristes algériens. Le sport n'est pas en reste puisque nos jeunes sont amenés à se familiariser avec le kick-boxing, le beach-volley, le basket-ball, la pêche, l'escrime et le jeu des échecs. Ne voulant pas dévoiler le montant des dépenses de cet événement, le président de l'APC d'Alger-Centre fera remarquer qu'il est à la hauteur des moyens d'une APC et non d'un pays. Le festival, nous indique-t-on, a bénéficié également de l'apport actif de la société civile qui a pris part à sa réalisation et à sa préparation et notamment les associations de quartier qui seront présents lors du jour d'ouverture. Les artères de la capitale seront occupés par des vendeurs d'artisanat qui participeront à leur manière à redonner vie à une ville qui se meurt année après année.