La ministre de la Culture a présenté lundi, un exposé devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2012, indique un communiqué de l'APN. Madame Labidi a souligné à cette occasion que «les observations contenues dans le rapport d'évaluation de la Cour des comptes avaient été prises en considération durant l'année en cours», indiquant qu'outre «le rattachement des théâtres privés, manquant de statuts, aux Maisons de la culture, il a été procédé au recrutement, à l'élaboration de programmes annuels de formation et à la mise en place de systèmes de contrôle interne», précise la même source. Elle a indiqué que les services de son département «recevront prochainement les rapports finaux», concernant les activités des «entreprises ayant bénéficié de budgets pour la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance». Concernant le budget d'équipement, la ministre a rappelé que «34 opérations ont été achevées jusqu'à 2013» ajoutant que «l'opération d'assainissement de la nomenclature de l'équipement se poursuit». Elle a imputé «le niveau moyen de consommation du budget notamment au manque flagrant des bureaux d'études et des entreprises spécialisées dans la restauration du patrimoine culturel». Pour ce qui est des comptes d'affectation spéciaux, la représentante du gouvernement a ajouté que le fonds dédié au Festival panafricain a été fermé en 2013 et celui consacré à la manifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique, sera, quant à lui, fermé en 2015 alors que le Fonds d'Alger, capitale de la culture arabe, le sera après règlement des dettes. A propos du Fonds du patrimoine national, Mme Labidi a fait savoir que sa «faible exploitation est due au retard dans la promulgation des textes d'application» affirmant qu'à partir de l'année prochaine, son exploitation sera meilleure. Le président de la commission des finances et du budget, Zabar Berrabah, a précisé que la réunion qui s'inscrit dans le cadre du règlement du budget de 2012 a été consacrée au secteur de la culture car concerné par l'assainissement de la nomenclature relative au budget d'équipement ainsi que six opérations inscrites au titre de fonds d'affectation spéciaux. Par ailleurs, les préoccupations soulevées par les membres de la commission ont porté sur le renforcement du contrôle» interne sur les opérations de gestion», le «suivi» des subventions destinées aux entreprises et la nécessité d'accorder «plus d'importance» aux wilayas qui connaissent une activité culturelle intense, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud. Evoquant l'absence d'entretien des vestiges archéologiques, les députés ont appelé les autorités publiques concernées à les préserver contre les activités qui menacent leur existence.