Du 19 au 23 janvier 2015 le pôle universitaire «Mentouri 1» à Constantine a accueilli une série de concerts avec de grands noms de la scène musicale algérienne actuelle. A j - trois mois, Constantine se prépare à accueillir ce que sera l'événement de l'année. Comme avant-goût de cette grandiose manifestation, une sorte d'avant-goût de ce qui attend le public et pour lequel cette opération est dédiée, surtout pour le sensibiliser, le préparer et le familiariser à sortir et prendre part grandement à tout type d'activité pour la réussite de son coup. C'est ainsi que du 19 au 23 janvier l'université Mentouri 1 de Constantine reçoit la première édition de «Cirta Zik». Des soirées s'enchaîneront à partir de 18h00 avec la participation de plusieurs groupes de la nouvelle scène algérienne venus des quatre coins du pays. On notera les groupes Caméléon, Imzad, Djmaoui Africa, El day, Toumast n teneré, Freeklane et d'autres qui seront tous présents pour célébrer ensemble le début de cette année 2015.«Cirta Zik» un événement qui s'est construit dans un esprit de partage d'une seule passion commune à ses initiateurs: «La musique d'ici et d'ailleurs», expliquent les organisateurs. Il est bon de savoir que l'accès est gratuit. De quoi remplir la salle avec ces bons airs des plus entraînants. Pour mieux médiatiser ce pôle important du ministère de la Culture pour l'année 2015, Sami Bencheikh El Hocine, commissaire de cette manifestation et néanmoins directeur de l'Onda a annoncé que «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» aura prochainement son site Web officiel. «Le collectif chargé de concevoir et d'alimenter le contenu du site Internet s'attelle aux «ultimes retouches» a-t-il précisé lors d'un point de presse à Constantine. Et de souligner que le numéro zéro de la revue de la manifestation, baptisée Maqam, rédigée en langues arabe et française, sera présentée «à la fin du mois de février». A propos du volet financier, il a indiqué qu'une enveloppe de 4 milliards de dinars, représentant une première tranche du coût de l'événement estimé à 7 milliards de dinars, «vient juste d'être débloquée». Et de faire savoir que la «pérennisation» et la «rentabilisation» des infrastructures culturelles réalisées dans le cadre de cet événement, ainsi que la «perpétuation de l'acte culturel lui-même dans la ville des Ponts, au-delà de l'année 2015», demeuraient «le principal objectif» de l'événement. La musique qui aura la part belle, offrira au public des «dizaines de concerts» tout au long de l'événement culturel, en plus de 36 spectacles thématiques devant être proposés au coeur du somptueux décor du Palais du bey. Figurent aussi à ce chapitre Les Nuits de la musique et de la chanson arabes et une exposition Nouba dédiée aux artistes du malouf, de l'aroubi, du mahdjouz et du chant aïssaoua sont également prévus, en plus de l'enregistrement d'un luxueux coffret de 36 CD intitulé Malouf de Constantine, anthologie. Il est à signaler également qu'un établissement de formation aux métiers de la culture sera ouvert à Constantine pour un meilleur accompagnement de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», a indiqué jeudi le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui. Cette décision, a-t-il estimé, répond à une vision «prospective» destinée à permettre à la future capitale de la culture arabe de se spécialiser dans certains métiers de la culture n'existant pas encore en Algérie. Des jumelages avec des établissements étrangers spécialisés en la matière, seront ultérieurement développés pour permettre des formations de qualité aux futures stagiaires, a encore souligné le ministre, mettant l'accent sur «l'importance de ce centre de formation dans la préservation des acquis infrastructurels dont a bénéficié cette wilaya, au titre de cette manifestation culturelle». Dans le même ordre d'idées, un institut de formation consacré aux métiers du tourisme et de l'artisanat sera également ouvert à Ali-Mendjeli, a également annoncé le ministre, précisant que ce projet figure parmi les priorités fixées par les pouvoirs publics en vue d'un meilleur accompagnement de cet événement culturel.