La technologie est l'arme efficace de la police judiciaire algérienne. Des affaires d'homicides volontaires, d'agressions, vols et viols ont été élucidées grâce aux avancées technologiques. Il s'agit du système d'identification automatique par empreintes digitales. Ce système informatique qui permet de réaliser des identifications (authentifications, recherches ouvertes) basées sur les empreintes digitales a résolu 157 affaires criminelles, selon la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Désormais, rien n'est laissé au hasard. Les criminels n'ont qu'à bien se tenir. «Ces affaires criminelles ont été élucidées grâce au système automatisé d'identification des empreintes digitales (Afis)», a souligné hier un communiqué de la Dgsn. La même source explique que «les résultats positifs réalisés dans ce domaine sont dus aux technologies modernes utilisées par la Dgsn pour lutter contre toutes les formes de crime portant atteinte aux citoyens et aux biens». Par ailleurs, le document révèle, entre autres, que ce système permet de répondre aux objectifs, affirmés par la Sûreté nationale liés au renforcement des capacités d'expertise, à l'identification rapide et efficace des auteurs de crimes et délits. «50 affaires ont été élucidées par les unités de la police scientifique d'Alger, et 107 autres affaires ont été résolues sur l'ensemble des autres wilayas du pays», a précisé la source tout en indiquant que les éléments de la Police judiciaire ont procédé à l'arrestation de plusieurs personnes impliquées dans des affaires d'atteintes aux personnes et aux biens, coups et blessures volontaires. Grâce à une technologie de plus en plus sophistiquée, les enquêteurs de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) ont mené des enquêtes plus efficaces qui leur ont permis de résoudre le plus grand nombre d'affaires. Dans le même ordre d'idées, plus de 30 affaires d'homicides volontaires et de coups et blessures entraînant la mort ont été élucidées par les Brigades de recherches et d'investigation (BRI) en 2014. «Les experts en criminalistique ont traité 19 cas d'homicide dont 15 élucidés grâce aux analyses ADN et au prélèvement d'empreintes sur les scènes de crime», selon un communiqué du même corps sécuritaire publié au paravent. Il précise que les investigations ont permis d'arrêter 40 individus, lesquels ont été présentés devant le parquet.La même source avait mis en avant le rôle «majeur» du Laboratoire central de la police scientifique et technique d'Alger ainsi que les laboratoires régionaux de Constantine et d'Oran dotés de moyens technologiques de pointe. Sur un autre volet, les statistiques des services de sécurité confirment l'ampleur inquiétante de la criminalité, notamment les affaires d'atteinte aux personnes, les coups et blessures volontaires et même les homicides.