On se rappelle de lui, il fut le chantre de la liberté. Il dira de lui que: «Bien que faisant figure de ´´patriarche´´ de la jeune poésie algérienne, Youcef Sebti n'a jusqu'à ce jour publié qu'un seul recueil, L'Enfer et la Folie. C'est une sorte de journal de bord (septembre 1962 - octobre 1966) où sont consignés les souvenirs de la guerre et les désarrois d'une jeunesse. Le regard sur la guerre est loin d'être une rétrospective triomphaliste ou discursive, au lieu du discours guerrier, c'est la poésie intransigeante et totale qui se tient aux détours imprévisibles de l'événement pour faire feu de ses mots rouges» ainsi parlait Tahar Djaout. Et, comme pour rattraper le temps perdu, son village natal, ou comme dirait les uns sa tribu, les Ouled Aïdoune (Jijel), lui rend un vibrant hommage et ce, à travers des journées culturelles qui se tiennent du 18 au 23 août. Youcef Sebti est né le 24 février 1943 à El Milia dans la wilaya de Jijel. Après des études primaires, il obtient son bac en mathématiques, et poursuit des études en ingéniorat à l'Institut national agronomique puis obtient un doctorat en sociologie. Il enseigne la sociologie à l'Institut national d'agronomie d'El Harrach après avoir enseigné la chimie à Skikda. Sa seule publication l'Enfer de la folie est une sorte de journal de bord qu'il a écrit entre 1962 et 1966. Dans cet ouvrage édité assez tard (1981) sont consignés les souvenirs de la guerre et les désarrois d'une jeunesse. Cela ne l'empêchera pas d'avoir d'autres activités comme nouvelliste et critique de l'oeuvre de M.Benabi, l'un des fondateur de l'association El Djahidia.