Le vol de cheptel devient de plus en plus un créneau lucratif, qui attise la convoitise des bandes de malfaiteurs, selon les chiffres de la Gendarmerie nationale, qui indiquent que 2031 affaires ont été enregistrées durant l'année 2014. La même source, qui précise avoir démantelé 85 bandes et arrêté 1536 malfaiteurs impliqués, fait état d'un préjudice de 34.250 têtes, dont 20.000 ont été récupérées. Sur la base de ces chiffres, le commandement de la Gendarmerie nationale estime, qu' «au-delà de son caractère délictueux», le vol de cheptel «constitue une atteinte grave à la sécurité alimentaire», entraînant un sentiment d'insécurité qui s'étend de plus en plus. Cette activité criminelle touche particulièrement les wilayas des Hauts-Plateaux où les auteurs utilisent les moyens de transport adaptés pour acheminer le cheptel qui est revendu au prix fort dans les marchés informels. Les éleveurs sont cependant sensibilisés pour réagir au plus vite en cas de vol, avec le recours au numéro vert (1055).