img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P150205-17.jpg" alt=""L'Algérie est un partenaire au service de l'Afrique"" / «Les opportunités d'investissements existent», a indiqué le président de la République du Bénin. «Avec ce grand complexe industriel, l'Algérie entame sa marche vers l'émergence économique et devient un véritable partenaire au service de l'Afrique et du monde», a noté le président de la République du Bénin, Thomas Boni Yayi, à l'issue de la présentation du complexe GNL 3Z, situé à l'entrée Est de la wilaya d'Oran. Signant un message sur le livre d'or du complexe, le président béninois a relevé la grande expérience de l'Algérie dans l'activité pétrochimique. Accompagné par le ministre de l'Energie, Youssef Yousfi et de la délégation ministérielle béninoise, le président Boni a pris part à une séance de présentation consacrée aux activités de la compagnie Sonatrach et dont le complexe géant de liquéfaction GNL 3Z dont il a également visité les installations. Le complexe GNL 3Z est, selon les explications fournies sur place, doté d'une capacité de production de 4,7 millions de m3/an. Cette usine a, depuis son lancement en novembre dernier, produit plus de 1,5 million m3 et chargé 14 méthaniers à destination du marché international, dont la majeure partie de la production a été destinée vers les pays du Bassin méditerranéen. Appartenant au groupe pétrolier de la Sonatrach, elle emploie 645 de manière directe et 650 employés. Le président béninois effectue, depuis lundi, une visite d'Etat en Algérie à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A Alger, il a souligné les opportunités d'investissement qui s'offrent aux opérateurs économiques algériens, du secteur privé notamment au Bénin. En ce sens, il a indiqué que «les opportunités d'investissements existent». «Les investisseurs algériens, notamment du secteur privé, sont les bienvenus», a-t-il plaidé en prenant part au Forum économique algéro-béninois organisé à l'occasion de sa visite d'Etat en Algérie. Comme il a souligné que «l'Algérie est une puissance économique et un pays qui «demeure attaché à l'intégration économique du continent africain». Le président béninois a relevé la nécessité du renforcement de la coopération Sud-Sud tout en étant convaincu que le Forum économique algéro-béninois est «un prélude d'une nouvelle ère d'un partenariat stratégique entre les deux pays au-delà des relations officielles et politiques qui les lient». Il a souligné dans ce chapitre l'importance de lancer un partenariat entre les secteurs privés de différents domaines de développement au Bénin. La visite du président béninois est explicitement d'ordre économique ayant comme objectif principal la prospection des occasions de partenariat bilatéral. Le président béninois citera les domaines susceptibles de constituer le centre d'intérêt des investisseurs algériens comme le bâtiment, le tourisme, la santé, l'éducation, l'énergie, l'agriculture et les infrastructures. «Dans ces domaines, le Bénin a lancé une série de réformes, a-t-il affirmé relevant «l'engagement de son pays à assurer la sécurisation du monde des affaires et des investissements». Les arguments, basés sur des garanties officielles, ne manquent pas. Le président béninois a, dans ce sillage, évoqué les efforts déployés au Bénin pour lutter contre la corruption et pour l'instauration de la transparence dans l'environnement des affaires et de l'entreprise». Et de rappeler que «son pays ne ménage aucun effort pour assurer sa stabilité financière et macroéconomique et s'associer à tout programme visant au développement économique de l'Afrique». «Nous avons besoin d'un environnement de transparence, dépourvu de corruption pour réaliser et réussir les projets d'investissements étrangers chez nous», a souligné Thomas Boni Yayi soulignant que «le Bénin est un pays qui s'associe à toutes les initiatives régionales visant à la mise en place des conditions de paix et de sécurité».