Les médicaments contre les maladies cardio-vasculaires à la portée des citoyens Le ministre de la Santé a annoncé le lancement d'un programme national de prise en charge des maladies cardio-vasculaires. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé avant-hier à Alger, l'entame d'une concertation avec plusieurs secteurs autour de la possibilité de réduire les prix des médicaments. Cette nouvelle fera le bonheur de milliers de malades, notamment ceux souffrant de maladies chroniques, si elle se concrétise sur le terrain. Sachant que les traitements ne sont pas à la portée de tout le monde, le ministère de la Santé a présidé une commission chargée de mener une concertation avec les ministères du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, des Finances et du Commerce autour de la possibilité de réduire les prix des médicaments, a indiqué le ministre de la Santé, en marge du 9e Salon international des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques qui a débuté cette semaine à Alger. Concernant les investisseurs dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, il a précisé que le nombre de ces derniers atteindra 160 en 2016. «Tous disposés à développer cette industrie, insistant sur leur accompagnement en matière d'organisation du marché, de restructuration et de commercialisation du produit national dans les marchés extérieurs après satisfaction des besoins nationaux», a indiqué dans le même contexte le responsable. En ce qui concerne la facilitation de l'opération d'enregistrement au niveau de la direction de la pharmacie du ministère qui durait quatre mois, conformément à la loi, il a expliqué qu'une commission a été installée pour examiner les dossiers en suspens et donner suite aux demandes des opérateurs. Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé le lancement d'un programme national de prise en charge des maladies cardio-vasculaires comme c'était le cas pour la prise en charge du cancer, affirmant que ces maladies viennent en tête des maladies mortelles en Algérie. D'autre part, il est important de souligner que ce 9e Salon international des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques qui durera jusqu'à aujourd'hui, a vu la participation de 80 exposants dont 20% représentent l'industrie parapharmaceutique comme le lait pour enfants, les couches, les compléments alimentaires et les médicaments à base de plantes et d'herbes médicinales naturelles. Dans le même sillage, le directeur et organisateur de cette manifestation internationale, Yacine Louber a souligné lors de l'ouverture du salon que l'objectif du Salon annuel était de faire connaître les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques commercialisés en Algérie et de rapprocher les acteurs du secteur pour la promotion du produit national. Selon l'intervenant, «le salon connaît une participation accrue d'année en année, notamment des laboratoires pharmaceutiques nationaux, aussi bien producteurs qu'importateurs de ces produits».