Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, a présenté avant-hier, à Rome, l'expérience algérienne en matière de développement des espaces ruraux, auxquels l'Etat consacre des investissements conséquents en vue de leur transformation durable. «Cette longue expérience que nous avons accumulée dénote l'importance des efforts de développement engagés, soutenus par les investissements publics conséquents que nous consacrons annuellement pour transformer de manière durable le monde rural», a souligné le ministre lors de la 38e session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (Fida). Le thème de cette réunion prévue sur deux jours, porte sur la transformation du monde rural, comme clef du développement. Pour soutenir le secteur agricole et rural, l'Etat a consacré pendant les dix dernières années un montant annuel de 200 milliards DA, dont 60 mds accordés au titre du développement rural. Cette enveloppe devrait passer à 300 milliards DA/an durant le quinquennat 2015-2019. L'expérience algérienne, en matière de développement rural, fera l'objet d'une communication à l'occasion de l'évènement parallèle organisé par le Fida en marge de cette réunion et consacré à «la promotion des succès de l'Algérie dans le cadre du Renouveau rural comme vecteur de croissance». Pour illustrer le succès de la politique du renouveau agricole et rural, à la demande du Fida, trois projets de développement rural intégré (Ppdri) seront présentés en marge de cette réunion ainsi que la projection d'un film sur la mise en oeuvre de ses différents programmes lancés sur le terrain. Le ministre a souligné, par ailleurs, que le développement rural avec comme corollaire le développement de l'agriculture familiale doivent constituer, à l'avenir, l'une des plus grandes priorités des gouvernements. Pour M.Nouri, «l'année 2015 est une année charnière et décisive, car elle constitue pour la communauté internationale l'aboutissement de plus de deux décennies d'efforts soutenus, visant à éradiquer l'extrême pauvreté, l'analphabétisme, les maladies et à faire reculer de manière significative l'insécurité alimentaire».