Deux dangereux éléments du Gspc, répondant aux noms de Fodhili Sidi Ali et Ghazali Athmane, ont été abattus dans la nuit de mercredi à jeudi vers 23 heures, par les forces combinées de sécurité, juste à l'entrée de Naciria, à 36 km à l'est de Boumerdès. Les faits : informées depuis quelques jours de la présence d'un groupe islamiste armé qui avait pris l'habitude de rôder à la nuit tombante autour d'un site de chalets et d'autres quartiers situés à la périphérie de la ville, des patrouilles militaires et de policiers y ont minutieusement planifié leur plan de riposte. Ce mercredi, peu avant minuit, les militaires étaient positionnés non loin du lieu dit Boukemoune, lorsqu'ils repérèrent un mouvement d'individus suspects. La course-poursuite est immédiatement engagée. Des tirs bien ajustés d'une patrouille des forces de sécurité a permis d'éliminer un terroriste. Son acolyte, qui avait pris la fuite, sera lui abattu quelques heures plus tard. Suite à cet engagement, les forces de sécurité qui ne déplorent, heureusement, aucune victime dans leurs rangs, ont récupéré deux armes automatiques. Originaire de Sidi Daoud et âgé d'une trentaine d'années, Fodhili Sidi Ali, qui ne sévira plus, avait pris le maquis depuis plus de six ans. L'autre terroriste abattu, Ghazali Athmane (24 ans), était notoirement connu pour ses méfaits dans son village natal d'Ichakalen, relevant de la commune voisine de Tadmaït. Nos sources ne donnent aucune précision sur le nombre de terroristes pourchassés, cette nuit-là, par les forces combinées de sécurité, dans cette localité située au pied de la montage de Sidi Ali Bounab. A l'intersection de Béni N'tous, douar relevant de Chabet El Ameur, un faux barrage a été signalé, par ailleurs, au cours de la même nuit. Un groupe terroriste, dont le nombre reste indéterminé, a intercepté sur cette route menant à Tizi Ghenif, plusieurs automobilistes. Au cours du braquage qui a duré près d'une heure, selon nos sources, les passagers ont été systématiquement soumis à un interrogatoire, puis rackettés. Le Gspc profite ainsi de la moindre occasion pour renflouer son trésor de guerre. Et la situation demeure inquiétante.