à l'image de l'équipe, Brahimi est passé à côté de la plaque Depuis la fin de la CAN 2015, le coach de l'EN ne cesse d'évoquer des changements futurs faisant même allusion à quelques départs en «retraite» de certains éléments. Lors de sa conférence de presse à la veille du départ en direction du Qatar, le sélectionneur des Verts, Christian Gourcuff, avait annoncé, entre autres, que: «Le tournoi de Doha, une occasion pour redistribuer les cartes» et «...il faudra ouvrir les portes à de nouveaux joueurs dont la tranche d'âge nous permet de travailler ensemble pour au moins trois ans en perspective de nos prochaines échéances», mais force est de constater que sur le plan pratique, le technicien français a changé d'orientation après la défaite contre le Qatar (1-0). Depuis la fin de la CAN 2015 en Guinée équatoriale, au cours de laquelle les Verts n'étaient pas allés au bout de leurs ambitions en quittant la compétition aux quarts de finale face à la Côte d'Ivoire, futur champion d'Afrique, Gourcuff ne cesse d'évoquer des changements futurs faisant même allusion à quelques départs en «retraites» de certains éléments. Et le stage du Qatar avec des sélections jugées par les spécialistes et surtout les fans des Verts comme pas «solides», d'aucuns s'attendaient à voir tous les joueurs convoqués et en particulier, les nouveaux et les locaux être mis dans le bain. Puis, c'est la condition des Qataris qui empêche le technicien des Verts d'effectuer des changements radicaux dans son «onze» rentrant car les Qataris ont exigé que la sélection nationale qui sera alignée contre leur sélection soit formée des joueurs titulaires à part entière. Et comme c'est une «invitation», il ne faut surtout pas toucher la sensibilité des hôtes. Ceci s'explique bien et justement avec une sélection au complet à, quelques joueurs près, les fans des Verts attendaient une bonne démonstration des joueurs de Gourcuff face à ceux de l'Algérien Djamel Belmadi. Or, la défaite (1-0) et surtout la très mauvaise prestation des Verts a été très critiquée aussi bien par les spécialistes, les observateurs que les fans des Verts. Aussi, l'incorporation de Rachid Ghezzal, Azzedine Doukha, Farouk Chafai, Ibrahim Chenihi et Youcef Belaili a été bien appréciée. Et comme le second match était prévu contre Oman, une sélection moins forte que le Qatar, d'aucuns attendaient des changements au niveau de l'équipe pour donner la chance aux joueurs n'ayant pas joué le premier match pour les voir à l'oeuvre et offrir également plus de temps à ceux ayant été remplaçants face au Qatar pour les revoir une fois de plus lors du second match. Or, ni Cédric, ni Benlamri ni Mesbah n'ont eu la moindre minute de jeu lors de ce second match amical. Ceci s'explique juste par le fait que Gourcuff se retrouvait sous pression. Apparemment, le coach des Verts a changé d'objectif pour ce second match puisqu'il a opté par la stratégie de ne point changer son équipe type dans la perspective d'assurer une victoire. Au lieu de continuer sur l'idée principale de faire tourner l'effectif comme il l'avait insinué avant le tournoi, on se retrouve avec l' «obligation de gagner» un match amical contre une très faible équipe omanaise! D'ailleurs, faut-il rappeler que 23 joueurs ont été convoqués pour le rendez-vous de Doha. Parmi lesquels on retrouve sept nouveaux éléments retenus pour la circonstance. Des joueurs locaux et autres évoluant à l'étranger répondent parfaitement aux critères de Gourcuff, à l'image de Belaili et Chafai, Chenihi, Benlamri, Ghezzal et Tafer. Ce dernier avait déclaré forfait pour blessure la veille du départ des Verts vers Doha: «Ce sera donc une occasion pour découvrir le potentiel dont disposent ces joueurs et juger si on doit compter sur eux à l'avenir ou non», a encore expliqué le patron technique des Verts lors de sa conférence de presse la veille du départ de l'équipe vers le Qatar. D'aucuns savent aussi que le tournoi de Doha est une nouvelle étape pour préparer les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2017 et du Mondial 2018 mais aussi une occasion propice pour redistribuer les cartes au sein de l'effectif des Verts. La «dérive» de Gourcuff doit lui servir de leçon car courir vers une victoire impérative en match amical censé être un moyen de faire la revue de tout l'effectif est une «faute professionnelle» à ce niveau de technicité...