«Nos portes restent ouvertes au dialogue mais l'idée d'un effacement pur et simple de la dette n'est pas de notre ressort.» La SDC Bouira a ouvert ses portes hier au niveau de son agence commerciale pour vulgariser ses efforts mais aussi prévenir les citoyens sur les risques quant à une mauvaise utilisation du gaz et de l'électricité domestique. S'agissant du bilan des activités il y a lieu de noter une très nette et sensible évolution dans le raccordement en gaz naturel puisque seules huit communes de la wilaya ne sont pas encore branchées. D'après le responsable du secteur, ces derniers coins ne sauraient attendre longtemps puisque certaines communes à l'image d'Ath Laâziz viennent de bénéficier des bienfaits de cette énergie. En chiffres et pour le gaz la situation des cinq dernières années se résume à ce qui suit: 2244 km pour 37.381 abonnés pour un coût global de 424.151.906 DA. Le programme complémentaire comprend 1022 km pour 12.301 nouveaux branchements. Le taux actuel de couverture est de 65% et atteindra après l'achèvement des programmes les 75% de couverture au niveau de la wilaya. Grâce aussi à la troisième tranche du quinquennal et au programme complémentaire, la couverture atteindra 99% avec la réalisation de 356 km qui alimenteront 5025 foyers. Le problème qui entrave cet effort demeurent ces oppositions faites parfois par des citoyens lesquelles oppositions entravent et pénalisent le citoyen. L'autre point qui se dresse comme obstacle à cette entreprise publique commerciale demeurent les impayés. Le chiffre global avoisine les 50 milliards de centimes. La hausse constatée trouve une justification comme le soulignera le directeur. La grève des intendants du secteur de l'éducation à titre indicatif a sensiblement pénalisé la SDC dans la mesure où l'ensemble des établissements n'ont pas réglé leurs redevances en gaz et électricité. Le cas d'une localité de la région Est qui a vécu entre 2001 et 2004 une perturbation et qui a vu ses habitants refuser de payer les factures électriques a trouvé une solution grâce à la disponibilité de la SDC qui a traité au cas par cas ce problème. Pour ceux encore en suspens, le directeur a invité la presse à relayer sa disponibilité à résoudre cet épineux conflit. «Nous sommes une entreprise commerciale d'utilité publique. Les habitants de cette région restent des clients. Nos portes restent ouvertes au dialogue mais l'idée d'un effacement pur et simple de la dette n'est pas de notre ressort. Nous invitons donc nos clients à se rapprocher de nos agences et de notre direction pour établir des échéanciers», nous confiera le directeur. Dans le souci de se rapprocher du client, la SDC qui disposait de six agences commerciales portera le nombre à 10 avec l'ouverture incessante de quatre autres agences réparties à travers la wilaya. Bechloul sera aussi dotée d'une équipe technique d'intervention surtout que cette localité dépendait jusqu'à hier des équipes d'intervention d'urgence de Bouira et de M'Chedallah en cas de panne. La volonté de se mettre au diapason et à niveau avec le monde, la SDC de Bouira tout comme ses homologues a lancé un système informatisé de relevé et de suivi pour les abonnés en moyenne tension. Pour les clients sur le réseau domestique de la basse tension, c'est Blida qui a testé ce mode ultramoderne qui facilitera le suivi et évitera les erreurs de facturation du passé. La détection des fuites de gaz a connu un pas en avant avec l'acquisition d'un matériel moderne permettant de situer les fuites avec exactitudes évitant ainsi la démarche de l'approximatif du passé. Même constat pour l'électricité dont les câbles souterrains peuvent désormais être repérés linéairement et en profondeur.