Le CSC, qui compte six points d'avance sur le NAHD, aura comme unique choix, celui d'engranger trois points, en présence d'un public remonté contre les Sanafir. Ce vendredi, le stade Hamlaoui de Constantine sera le théâtre d'un match retard qui vaudra son pesant d'or, tant pour les Sanafir de l'antique Cirta que pour le Nasr d'Hussein Dey. Une rencontre entre mal classés, au cours de laquelle les deux adversaires du jour seront complètement dos au mur, au regard de leurs classements respectifs actuels. Les Clubistes qui traversent actuellement une nouvelle crise d'ordre interne, provoquée par les derniers revers en date subits par le ténor constantinois, accueillent demain un adversaire nahdiste désormais lanterne rouge et qui jouera ses ultimes chances de maintien. Les Constantinois qui comptent six points d'avance sur le Nasria, auront comme seul et unique choix, celui d'engranger trois points supplémentaires, en présence d'un public très remonté contre les Sanafir du CSC et au sein duquel le coach François Bracci a consacré un travail d'ordre psychologique important, pour remettre en confiance l'équipe clubiste. Une tâche identique à laquelle s'est attelé depuis plusieurs semaines Meziane Ighil, pour espérer remettre sur rails une formation nahdiste qui ne gagne plus, et dont l'attaque actuelle a beaucoup perdu de son allant, sur le plan du réalisme. Le CSC qui n'est d'ailleurs pas en reste et qui évoluera ce vendredi sans son attaquant attitré, en l'occurrence Hamza Boulemdaïs, va devoir livrer une très rude bataille, devant un NAHD, plus que jamais décidé de vendre chèrement sa peau, pour rentrer de la ville des Ponts, avec le point du nul au minimum. Il est clair qu'en cas de défaite, demain face au CSC, le Milaha verra ses chances de maintien se réduire sérieusement, d'autant plus que mardi prochain, les camarades de Metref joueront à El Eulma, un autre match capital pour leur survie. Mais dans 24h, Ighil qui croit tenir son onze, misera beaucoup sur la solidité de son secteur défensif, et surtout le cran de ses joueurs. Côté Clubiste, les Antar Boucherit et consorts, savent pertinemment qu'ils jouent dans quelques heures, un véritable match à six points et qu'un autre semi-revers à domicile, risque d'avoir de sérieuses conséquences sur les Sanafir. Un face-à-face qui s'annonce très fermé, d'autant plus que les deux prestigieux adversaires du jour n'auront guère l'intention de céder davantage de terrain. Une rencontre retard qui risque de peser lourd sur les jambes des deux équipes qui ont été contraintes d'observer un dernier long arrêt en championnat. Mais la motivation sera au rendez-vous ce vendredi, maintien oblige.