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Un complot à grande échelle
RETOUR SUR L'ATTRIBUTION DE LA CAN 2017 AU GABON
Publié dans L'Expression le 11 - 04 - 2015

Hayatou en compagnie du secrétaire général marocain de la CAF
L'image du ministre des Sports fou de rage et le visage du président de la FAF, tout blême, à l'issue du verdict annoncé par le président de la CAF confiant la CAN 2017 à ses «voisins» du Gabon, témoignent si besoin est du désarroi et de la consternation du côté algérien.
Seulement, il est important de signaler d'emblée, qu'en réalité la course pour l'obtention de cette CAN 2017 entre l'Algérie, le Gabon et le Ghana après le désistement de l'Egypte a été tenue dans la «tradition» du Royaume de Issa Hayatou qui trône depuis 1988 sur la destinée de la Confédération africaine de football.
En effet, pour les habitués des «coulisses» de la CAF, la désignation du pays organisateur qui devrait passer par un vote des 12 des 19 membres du Comité exécutif, ne se fait désormais que par «décision» du roi Hayatou. Lorsque le président de la CAF décide que tel pays soit l'organisateur de «sa» compétition, alors les membres du Comité exécutif s'empressent d'entériner celle-ci et qu'importe la manière du fait que cela se passe à huis clos.
En effet, sur le terrain, les membres du Comité exécutif se réunissent autour du président Hayatou et tranchent le choix du pays hôte. Si l'unanimité est acquise, on ne passe pas du tout par le vote. Et s'il y a véritable concurrence, alors là on passe au vote à bulletin secret.
Désignation et non-vote du Gabon!
Ainsi, mercredi dernier, seuls 12 membres ont voté puisque Mohamed Raouraoua le président de la FAF et Kwesi Nyantakyi le président de la Fédération ghanéenne n'ont pu voter du fait que leurs pays étaient candidats pour l'organisation de la CAN 2017. Le scrutin s'est déroulé à huis clos, loin des yeux et des regards des curieux. Après une attente de plusieurs minutes, le président de la CAF est sorti pour annoncer les résultats du vote précisant que c'est le Gabon qui a été choisi pour organiser la coupe d'Afrique des nations 2017. Jusqu'à hier rien n'a filtré sur le détail du vote qui a consacré le Gabon devant l'Algérie et le Ghana. Mercredi dernier au Caire, ce fut apparemment sans vote que la désignation du pays hôte, le Gabon, a été prise. D'ailleurs, le représentant du Ghana avait précisé après l'annonce du président de la CAF de cette décision que celui-ci «n'a fait que tirer le nom du Gabon pour annoncer ce choix». Berdja,, un membre de la délégation algérienne de football, présent au Caire a précisé pour sa part que «nous n'avons même pas assisté au dépouillement. Hayatou est entré, a pris son enveloppe et a annoncé le Gabon comme pays organisateur de la CAN 2017. On ne nous a donné aucune explication. On ne sait même pas de combien de voix on a perdu ce vote. On ignore aussi combien l'Algérie a eu de voix...», expliquera Abdelkader Berdja, ancien responsable de la communication à la FAF. Ce qui laisse donc supposer que c'est la «tradition africaine» qui a été appliquée lors de cette désignation et non les bases démocratiques. Car, l'Algérie a présenté un dossier solide répondant au cahier des charges et avec toutes les garanties nécessaires.
D'ailleurs, c'est ce qui explique le fait que les observateurs ont estimé que la désignation du Gabon, qui avait déjà abrité le tournoi en co-organisation en 2012 avec la Guinée équatoriale, constitue une «véritable surprise» au vu des indicateurs qui plaçaient l'Algérie en favorite. Et c'est donc le premier «complot» contre l'Algérie. D'ailleurs, le président de la FAF a déclaré qu'on m'a trahi...». Ce qui voudrait dire que le président de la FAF a bien eu des garanties de la part de certains membres du CE qui ont finalement changé d'avis, comme le veut le roi Hayatou. Là, il est très utile de noter que Hayatou est connu pour être un véritable dictateur lorsque ses intérêt sont en jeu. Les preuves sont simples: le président de la Fédération ivoirienne Jaques Anouma est devenu la cible privilégiée de Hayatou lorsqu'il avait osé le défier pour le poste de président de la CAF. C'est ainsi qu'avec l'aide de Raouraoua il a été écarté car n'étant pas membre du comité exécutif, règlement changé pour écarter l'Ivoirien. Lorsque les médias ont annoncé l'année dernière que Raouraoua postulerait au même poste de président de la CAF, les «lieutenants» de Hayatou ont tout fait pour démolir l'Algérie aux yeux de son désormais ex-ami, le puissant roi de la CAF, Hayatou. Bien que Raouraoua ne cesse de répéter qu'il ne se présenterait pas à la présidence de la CAF tant que Hayatou l'est, ce dernier et surtout ses conseillers ne veulent rien savoir Raouraoua doit disparaître de l'entourage. Et c'est donc l'une des causes qui ont fait basculé les «sentiments» du roi de Garoua.
Aussi, lorsque le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf avait averti que l'Algérie n'aurait pas la CAN 2017 car c'est le Gabon qui est choisi, le ministre des Sports, Tahmi a vite démenti. Ce fut donc un geste «politique» ou diplomatique» c'est selon, envers le roi Hayatou à la veille de sa venue en Algérie pour la finale de la Ligue des champions. La suite on la connaît...
Hayatou ne pardonne pas! Et c'est pourquoi le choix du Gabon n'a pas été fait selon des critères sportifs, mais plutôt extra sportifs....
D'aucuns savent que le président du Gabon a fait un geste «significatif» après le désistement du Maroc et l'accord de son remplacement par la Guinée équatoriale voisines l'une de l'autre et aussi du Cameroun, pays du roi de la CAF.
Pour rappel, le Maroc avait demandé, au mois d'octobre dernier, de reporter cette CAN en raison, ont argué les responsables marocains, de la «propagation du virus Ebola». Ce qui, bien évidemment, a été rejeté par l'instance africaine, qui s'est rabattue sur la Guinée équatoriale.
Mais, depuis, les Marocains ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) contre la CAF. Et finalement à quelques jours de la désignation du pays hôte de 2017 alors que le Maroc était suspendu pour deux éditions, l'équipe marocaine de football pourra finalement disputer les deux prochaines CAN. «Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu sa décision dans le cadre de la procédure d'appel initiée par la Fédération royale marocaine de football (Frmf) contre la Confédération africaine de football (CAF).
Quand la politique se mêle au sport
Le TAS a admis l'appel dans une large mesure. Les sanctions infligées par la CAF à la Fédération marocaine ont été annulées, à l'exception de l'amende, qui est toutefois réduite à 50.000 dollars», a indiqué le TAS dans son communiqué.
Là, les mauvaises langues ont bien fait la lecture de la présence du secrétaire général de la CAF qui n'est autre que le Marocain Hicham el Amrani depuis 2010 à la suite du départ de Mustapha Fahmy pour la FIFA en qualité de directeur de la division compétitions.
Les mauvaises langues estiment que le Marocain sachant que son pays aura recours au TAS, il aurait donc comploté avec des membres du comité exécutif de la CAF pour pondre cette décision «injuste» contre son pays, pour récupérer les lauriers par la suite. Et c'est ce qui fut fait, puisque le Maroc participe bel et bien à la CAN 2017 au Gabon. Au passage, il est utile de noter l'axe Maroc-Gabon-Cameroun. Hayatou était l'ami du président du Gabon Omar Bango.
Le Gabon a certes refusé de remplacer le Maroc en janvier dernier, mais il a quand même soutenu logistiquement la Guinée équatoriale avec la livraison de 20 bus pour le transport des délégations et des équipes lors du tournoi 2015.
Le président Ali Bongo a d'ailleurs rencontré Aïssa Hayatou à plusieurs reprises quelques semaines avant l'attribution du tournoi à la Guinée équatoriale. Selon les observateurs, ceci a joué un grand rôle dans l'attribution au Gabon de la 31e édition de la CAN. Sans rentrer dans les détails des relations personnelles entre les familles Bongo et Hayatou.
Le roi du Maroc qui avait juré avec ses ministres et son entourage de faire de l'Année 2015 celle contre l'Algérie, est en train de passer à l'acte jusqu'à toucher même le domaine sportif.
Les relations entre le président du Gabon et le roi du Maroc sont bien connues....
La présence du Sg de la CAF le Marocain el Amrani est également un signe du complot contre l'Algérie. Et ce n'est nullement une recherche de légitimé, mais c'est la réalité. Et c'est une réalité comme celle de l'erreur des pouvoirs publics algériens qui se sont réveillés bien en retard pour rattraper le retard perdu dans la course à la CAN 2017.
Reste le complot «économique et commercial» qui n'est autre que le lobbying, à savoir la présence de certaines multinationales françaises qui auraient pesé fortement sur le choix du Gabon, à l'instar d'Orange le partenaire officiel de la CAF.
De plus, d'aucuns savent aussi que Hayatou a vraiment peur de l'Algérie et de Raouraoua en particulier, car si l'Algérie aurait eu la CAN 2017, Raouraoua pourrait bien annoncer sa candidature et comme le pays organisateur aura beaucoup de chance de passer aux élections, Hayatou n'accepterait jamais le jeu des «élections propres et honnêtes» et ceci explique donc cela.
D'autant qu'il est important juste pour terminer sur ces complots contre l'Algérie, de noter que ce n'est pas du tout un hasard si les médias anglais avaient diffusé un documentaire qui implique trois membres de la FIFA dont Issa Hayatou président de la Confédération africaine de football (CAF) accusés d'avoir reçu de nombreux pots-de-vin....


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