Partout dans le monde, la devise n'est autre que : la stabilité est source de la réussite. Chez nos clubs, c'est son contraire - l'instabilité - qui règne en maître. Qu'on en juge : une saison et quelques jours, c'est le temps qu'aura duré le règne du Français Bracci à Constantine, arrivé l'année dernière à la tête du CSC à la demande du président Ali Khettabi. Le technicien corse a été remercié après la défaite de son équipe face à l'OMR. Son bilan: champion la saison écoulée dans le groupe Est de la division deux, le CSC est passé en première division au terme de la saison 2003-2004 et une victoire et deux défaites en trois matches joués au sein de l'élite cette saison. Un autre ancien coach du championnat d'Algérie, en l'occurrence Kamel Mouassa, vient également de quitter ses fonctions à la JSK, qui sera remplacé, à en croire les rumeurs, par Aït Djoudi qui, lui, a quitté la barre du CABBA pour revenir dans son club avec lequel il a remporté le titre national. Au sein de la division deux, c'est la même situation qui perdure, l'entraîneur Belaribi a quitté et cela avant le début de la préparation, l'ASK avec laquelle pourtant il a réalisé au moins deux accessions et en faisant placer son équipe en superdivision deux. Il est remplacé par Raouas, ex-entraîneur de l'USMAnnaba. Deux autres entraîneurs ont plié bagage, Latrèche Abdelkrim de l'US Biskra et Ouardi du WAB. En attendant que cette situation trouve son épilogue, pour le moment on entend que d'autres entraîneurs emprunteront la même voie dans un avenir proche.