les citoyens sont en droit légitime de s'attendre à des conclusions fiables pouvant mettre un terme à ce conflit. Une deuxième commission d'enquête était hier à Azazga pour éplucher les dossiers suspectés par les citoyens des villages d'Azazga, Bouadda, Flikki et Chorfa N'Bahloul. Après une première envoyée, comme promis par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, celle d'hier, affirmait notre source, était composée de cadres spécialisés du dossier du foncier au niveau du ministère des Finances. En attendant les conclusions, les enquêteurs s'intéresseront, sans nul doute, aux dossiers du foncier de la commune d'Azazga à propos desquels les citoyens suspectent le maire de malversations. En effet, les villageois accusent le président de l'APC d'avoir octroyé des assiettes foncières à ceux qu'ils qualifient de maffia locale. Dénonçant cette dilapidation, les contestataires ont donc fermé le siège de la mairie depuis le mois de septembre 2014. Leur exigence était de contraindre cet élu à rendre des comptes et de démissionner de son poste de maire. Le refus de ce dernier a alimenté la colère des populations de ces villages qui ont maintenu la fermeture durant des mois. La situation a trop duré provoquant ainsi la réaction d'une autre partie de la population irritée par les désagréments causés. Une action a été organisée donc pour dénoncer cette fermeture de la mairie. Craignant des débordements, vraisemblablement, les pouvoirs publics sont intervenus pour disperser les manifestants. Le lendemain, les forces de l'ordre ont intervenu pour la réouverture du siège de la mairie provoquant la réaction de l'autre partie de la population qui accuse le maire de malversation. Des émeutes ont éclaté. Elles dureront plusieurs jours. Des dizaines de villageois ont été interpellés avant d'être relâchés quelques heures plus tard. Puis vint le ministre de l'Intérieur. Sa visite dans la wilaya de Tizi Ouzou a été marquée par l'arrestation des représentants des villages d'Azazga qui voulaient lui remettre des dossiers prouvant leurs accusations, selon leurs propos. La rencontre n'aura donc pas lieu mais le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a répondu favorablement à leur demande d'envoi d'une commission d'enquête. Celle-ci arrivera une semaine plus tard comme promis. Avant que les conclusions de celle-ci ne soient rendues publiques, une deuxième est donc arrivée hier pour éplucher les dossiers suspectés de faire l'objet de malversations.Ainsi, après l'envoi de deux commissions d'enquête, les citoyens sont en droit légitime de s'attendre à des conclusions fiables pouvant mettre un terme à ce conflit qui a empoisonné la vie des populations locales et qui a paralysé le développement de cette commune qui est l'une des plus importantes de la wilaya de Tizi Ouzou.