Un groupe de citoyens relevant de la coordination des comités de villages de Cheurfa, de Hendou, de Flikki, d'Aït Bouadda et d'Iazouguene, est depuis, lundi dernier en grève de la faim près du siège de l'APC pour réclamer la dissolution de l'assemblée communale et la désignation d'une commission d'enquête ministérielle. Les grévistes allongés sous une tente, sous la surveillance des villageois, refusent de s'alimenter jusqu'à satisfaction des revendications que la coordination porte depuis six mois. Cette grève de la faim est intervenue après plusieurs actions menées depuis le 21 septembre dernier, jour de la fermeture de l'APC aux élus. Des grèves générales, des marches et des meetings se sont succédé pour faire pression sur l'administration. Le 15 mars dernier, la force publique est intervenue pour réinstaller le maire dans son bureau. Près d'un mois après, la mairie n'arrive pas à retrouver ses repaires. Des élus et de nombreux travailleurs n'ont, jusqu'à ce jour, pas repris le travail. Les services de sécurité n'ont pas quitté les lieux face aux villageois qui continuent de maintenir leur mouvement de protestation.