Ali Haddad et Saâd Damma lors de la signature de la convention Une étude sur la labellisation est lancée. Trois critères sont exigibles: qualité, prix, disponibilité. Une convention a été signée entre le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'opérateur téléphonique «Mobilis» pour financer l'accompagnement d'une étude réalisée par un bureau d'études algérien auprès de 1 200 entreprises, qui devrait être achevée d'ici à fin juin. Elle doit aboutir à la réalisation d'un cahier des charges qui expliquera les conditions de l'obtention de ce label, a indiqué à la presse le vice-président du FCE, chargé des affaires économiques, Brahim Benabdeslem. Ce sont trois critères qui sont exigibles pour user d'un label sur un produit algérien a-t-on expliqué lors de la cérémonie du lancement du label «Origine Algérie Garantie» (OAG) qui s'est tenue hier dans un grand hôtel d'Alger. Les critères cités sont le rapport «qualité-prix-disponibilité» points importants dans les relations économiques. «Un label pour identifier le produit national est un moyen pour informer le consommateur algérien dans un contexte d'insertion de l'économie nationale dans le marché mondial», a indiqué le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad qui présidait cette cérémonie qui consiste à lancer une étude pour la création d'un label «Origine Algérie Garantie (OAG)» produits algériens. Il a souligné qu'«un label pour identifier le produit national est un moyen pour informer le consommateur algérien dans un contexte d'insertion de l'économie nationale dans le marché mondial».Il a par ailleurs indiqué que ce label devient une nécessité au moment où la production nationale se diversifie en faisant face à la concurrence étrangère. Cette initiative du FCE fait suite à l'opération récente «Consommer algérien» qui a connu beaucoup de succès et d'adhésions au sein des opérateurs économiques. Les intervenants ont souligné que le consommateur est en droit de connaître l'origine du produit qu'il achète et les marges bénéficiaires ne doivent pas être trop «déséquilibrées ou déséquilibrantes» par rapport aux prix pratiqués sur le marché. Il faut savoir que la labellisation est indispensable, a indiqué l'ancien ministre français Yves Jego, présent à cette séance initiatrice de la labellisation en Algérie. Ce diplomate avait dans le passé préconisé en France l'institution d'un label unique «Origine France Garantie» qui informe le consommateur sur l'origine du produit par un label de la production en France. La labellisation en France, a indiqué Jego, avait touché une gamme de plus de 1 500 produits et plus de 400 producteurs. Au bout de cinq ans elle avait permis d'augmenter 10 à 15% de la production française. Cette initiative du FCE, portée activement par Mobilis, est d'autant plus méritoire qu'il y a lieu de regretter que les produits du terroir ne bénéficient d'aucune protection et ne peuvent donc être différenciés des autres produits. On peut citer le cas de la datte «Deglet Nour» algérienne qui traverse illégalement les frontières pour être vendue sur le marché mondial sous le label d'un pays voisin. Les patrons rejettent les accusations de Hanoune Les accusations portées par Louisa Hanoune à l'encontre du président du FCE n'ont pas échappé aux journalistes qui ont pressé Ali Haddad de questions à propos des graves propos de la secrétaire générale du PT. D'emblée, l'on aura constaté que les membres du FCE font bloc derrière leur président et rejettent toutes les accusations de Mme Hanoune. Quant au principal intéressé, il dit refuser d'entrer dans la polémique. Par contre, les autres cadres de l'organisation patronale, mettent en avant les efforts fournis par leur président qui fait montre d'une débauche d'énergie hors du commun. Tous les patrons présents à El Aurassi réfutent à l'unisson l'accusation d'oligarchie proférée par Louisa Hanoune. Pour les patrons, il est impossible que le pays glisse vers un système oligarchique. Bref, tout n'a pas été dit sur la polémique créée par la secrétaire générale du PT, mais l'essentiel, on l'aura compris, les patrons sont solidaires de leur chef.