Le gardien de l'USM Bel Abbès, Jonathan Matigas, a avancé des faits très graves dont-il devra s'expliquer Les affaires de la corruption dans le football sont devenues légion ces dernières années à l'échelle nationale où la dernière en date est celle des gardiens de l'USMBA et l'USMB qui sont convoqués par la commission de discipline de la LFP pour s'expliquer sur leurs déclarations à ce sujet. En effet, ces deux joueurs ont dans leurs récentes déclarations affirmé avoir fait l'objet d'une tentative de corruption pour faciliter la tâche des adversaires de leurs équipes respectives. Avant de revenir sur les déclarations de ces deux gardiens de but, il est intéressant de rappeler qu'en fait, le cas de l'arbitre Bitam qui a accusé le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj de lui avoir demandé de favoriser une équipe au détriment d'une autre en l'appelant au téléphone. Cette affaire avait fait couler beaucoup d'encre et est même passée en justice. Puis il y a eu, il y a quelques semaines, l'enquête ouverte par la FAF sur une supposée tentative de corruption de l'arbitre assistant Rezguène avant le match CSC - NAHD où il a été désigné avant d'être remplacé par la CFA. Un autre arbitre dont le nom a été cité, en l'occurrence, Choukri Bechirène, a été convoqué et auditionné par la CD de la LFP. L'ex-arbitre international qui est lui aussi de Sidi Bel-Abbès tout comme Rezguène a, durant son audition, nié être impliqué dans cette affaire, en précisant que cela ne le concerne ni de près ni de loin et que sa présence à la commission de discipline est une manière de montrer sa bonne foi et apporter la preuve de son innocence. Le président de la CFA Hammoum Khelil qui a déclenché l'opération en concertation avec la FAF a décidé dans un premier temps d'exclure l'arbitre-assistant Rezguène du séminaire des arbitres de l'élite tenu la semaine dernière au CTN de Sidi Moussa pour ensuite passer à l'offensive dans cette affaire présumée de corruption. La LFP avait radié à vie, il y a quelques semaines, deux arbitres-assistants pour leur implication d'une tentative de corruption ayant trait au match CS Constantine-NA Hussein-Dey, en championnat de Ligue 1 algérienne. Elle a aussi proposé la même sanction à l'encontre du président de la section football de la formation algéroise, Kamel Saoudi. De plus cette fois-ci et pas plus tard que vendredi dernier, le président de la commission de discipline, Hamid Haddadj, a indiqué à la Radio nationale qu'il avait convoqué les deux portiers de l'USM Bel Abbès et de l'USM Blida, pour la prochaine séance de son instance prévue pour demain. Jonathan Matigas de l'USM Bel Abbès a avancé au micro d'une chaîne de télévision privée avoir été plusieurs fois contacté par des personnes qui ont voulu le soudoyer pour faire perdre son équipe qui lutte pour son maintien parmi l'élite. Pour sa part, Oussama Litime de l'USM Blida a déclaré à la presse qu'il avait reçu une offre de l'O Médéa, l'adversaire de son équipe l'USM Blida vendredi dernier dans le cadre de la 29e journée du championnat de Ligue 2, pour faciliter sa tâche dans ce match soldé par un nul (1-1). Haddadj s'est engagé, en outre, à appliquer «dans toute sa rigueur» la réglementation, même s'il a reconnu au passage la «complexité des deux affaires». Le principal problème pour ceux qui dénoncent la corruption est cette satanée ou ces satanées preuves qu'il faudrait fournir pour étayer leurs dires sinon, ce seront eux qui payeront...Il faut reconnaître que cette fois-ci et apparemment au vu des convocations des concernés par ces histoires de corruption, la FAF compte utiliser toutes les procédures réglementaires et légales dans le but de démasquer les réseaux mafieux dans le milieu de l'arbitrage qui ont gangrené notre football.