En s'imposant il y a deux semaines face à l'USMA (2-1), la JSK a gagné beaucoup plus qu'un match : la confiance. En effet, la formation kabyle après une période de doute qui a précipité le départ de Mouassa, a pu relever la tête comme en témoigne le nul probant (1-1), enregistré devant l'OMR. Cet après-midi, l'équipe, désormais dirigée par Saïb, sera confrontée au CABBA, un club en proie à de multiples remous administratifs. De ce fait, les Canaris, sur leur lancée et devant leur public, ne devront faire qu'une bouchée des Criquets. Néanmoins, au-delà du résultat technique, le clou de cette partie sera sans doute, l'accueil émouvant que réservera la galerie kabyle à Azzedine Aït Djoudi. C'est dire que le jeune technicien, «exilé» cette saison à Bordj Bou Arréridj, a toujours la cote à Tizi Ouzou. Et comment, puisqu'après neuf ans de disette, le sympathique Aït Djoudi a remis la JSK sur le piédestal du football national. Cela étant, l'enfant du pays sera assurément accueilli en héros, lui qui a à présent affiché au grand jour ses ambitions pour la prochaine assemblée générale élective. Cela étant, pour cette rencontre, la JSK sera privée de son Congolais, Endzanga, qui écope d'une suspension de quatre matchs après son geste condamnable contre Achiou. Pour sa part, Gaouaoui blessé à la cuisse, cèdera sa place au...quatrième gardien, Mourad Berrefane, étant donné que Ferradji et Mazari sont toujours convalescents. Ainsi, Berrefane, le jeune keeper né en 1986 et natif de Beni-Douala, connaîtra aujourd'hui son baptême du feu au stade du 1er-Novembre. Dans les couloirs, Raho et Zazou, de retour de suspension, sont partants. La seule nouveauté dans l'effectif kabyle, sera probablement la titularisation de Boudjakdji, décisif face à l'USMB, l'OMR, en lieu et place de Bendahmane, en courbe descendante depuis la saison dernière. En revanche, le CABBA sera privé de Yontcha (blessé) et de Houari (suspendu).