Des solutions de sécurité et de filtrage ont été proposées Certains mènent des attaques contre les systèmes et les réseaux appartenant à des particuliers ou à des entreprises. Aujourd'hui, on ne peut plus se voiler la face. Les risques de sécurité pèsent sur les entreprises publiques et privées au même titre, en Algérie. Les experts l'ont confirmé hier au 5e Forum de l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis destiné aux journalistes. Cette rencontre a été organisée sous le thème de «Le Cloud Computing et le Big Data» en présence du président-directeur général de Mobilis, Saâd Damma, d'Ahmed Lahri et des panélistes spécialistes de la question. Les entreprises algériennes montrent un grand engouement en faveur du Cloud Computing, qui règle le problème de la sauvegarde des données, ont indiqué, lors de cette rencontre à Alger, les experts, soulignant la vulnérabilité des entreprises. «Il y a un engouement certain des entreprises qui ont compris la vulnérabilité, notamment des données», a souligné le directeur général d'Issat Net, Zine Seghier, en expliquant que les entreprises qui adoptent le process du Cloud Computing, auront des chances accrues de récupérer des données, notamment en cas de problèmes, précisant que les réseaux sociaux ont joué un rôle déterminant pour son arrivée au sein des entreprises. Le directeur de la stratégie, planification et performance à Mobilis, Fayçal Bessah, a estimé de son coté qu'on ne pouvait garantir la sécurité des données (existence des données) que si elles sont stockées dans un espace dématérialisé. Dans le même contexte, il faut se rendre à l'évidence qu'un éventail de nouvelles activités criminelles prend de l'ampleur par la grâce de l'usage illégal de la technologie, telles que le piratage des bases de données d'entreprises et de structures étatiques, et le vol d'informations confidentielles, avec le soutien de programmeurs de «maliciels» (logiciels malveillants), d'hébergeurs de sites spécialisés. Les conséquences financières ne seront que désastreuses sur les entreprises ciblées. Pour sa part, l'expert averti Pierre Robert Levy a relevé que l'adoption du process Cloud Computing permettait d'économiser d'énormes ressources, de mutualiser la puissance d'un système et d'en assurer la sécurité en protégeant les données. En effet, la technologie du Cloud règle le problème de sauvegarde des données et des applications informatiques, puisqu'elle permet de stocker les ressources informatiques sur des serveurs distants sécurisés en évitant une gestion coûteuse d'infrastructures informatiques assez vulnérables et exposées à des risques d'endommagements. Par ailleurs, la gravité de la menace exige réellement une vigilance sans failles des services concernés, lesquels doivent s'atteler à la refonte du dispositif de veille pour son adaptation et sa mise en conformité à un plan de lutte efficace, à même de contrer immédiatement toute cyber-agression, qui viserait notamment les institutions et structures stratégiques de l'Etat, dans le but de nuire gravement à la sécurité et l'économie nationale. Il reste cependant à dire que la vulnérabilité de l'Algérie concernant cette menace de 3e génération nécessite une coopération et un engagement réfléchi de tous les secteurs pour lutter contre ce phénomène. Malgré les moult dangers qui guettent les entreprises, celles-ci utilisent des logiciels dont le développement et le support ont été arrêtés, des matériaux non sécurisés ou du hardware historique qui reste branché et ruine leurs données.