Le tronçon a nécessité la réalisation de trois échangeurs qui mènent vers Aghribs, Fréha et Azeffoun Ce tronçon d'une longueur de 8.5 kilomètres est d'une importance capitale, voire vitale pour la région. L'impact du projet est à présent nettement visible au niveau de toues les artères de la ville d'Azazga. La route traversant le centre par le siège de la daïra, n'est plus encombrée à cause des constants embouteillages. Selon les services techniques de la wilaya, cette ville accueille ou voit passer quelque 30.000 véhicules chaque jour. Mais pour parvenir à cette quiétude longtemps attendue, il aura fallu beaucoup d'efforts et de longues péripéties. Longtemps attendu, le projet de l'évitement du chef-lieu de la ville d'Azazga, situé à une vingtaine de kilomètres à l'Est du chef-lieu de wilaya, vient d'être livré par la direction des travaux publics. Inauguré en présence du wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, ce tronçon d'une longueur de 8.5 kilomètres est d'une importance capitale voire vitale pour la région. En effet, elle l'est vitale non seulement pour Azazga mais pour toute la wilaya de Tizi Ouzou. Cet évitement dont la demande d'inscription a été introduite par la mairie d'Azazga au mois de mai 2010 a connu de nombreuses péripéties avant de voir le jour. Confié à deux groupements algériens, l'Engoa et l'Etrhb, ce tronçon permet enfin à la ville d'Azazga de respirer. Cette agglomération économiquement prospère souffrait d'énormes embouteillages depuis plusieurs années. Etant traversée par la RN12 et la RN71, entrer ou sortir de cette ville était un calvaire. Les citoyens ont d'ailleurs plusieurs fois protesté pour réclamer le désengorgement de leur cité. Chose faite aujourd'hui. En fait, pour la réalisation de cet axe routier d'une enveloppe budgétaire de 9 milliards de dinars, il a fallu tout le savoir-faire des entreprises engagées. Celles-ci ont dû faire face à des aléas naturels des plus difficiles. Deux grands glissements de terrain surviendront en plein travaux contraignant les entreprises à redoubler d'efforts. L'autre problème qui a été soulevé est lié aux multiples oppositions des propriétaires terriens. Du point de vue technique, Il aura fallu d'abord procéder à la réalisation de deux viaducs dont le premier est d'une longueur de 565 mètres alors que le second est de 325 mètres. Le tronçon qui contourne la ville d'Azazga a également nécessité la réalisation de trois échangeurs. Ces derniers sont conçus pour permettre aux populations d'Aghribs, Fréha et Azeffoun d'éviter les embouteillages en passant par le centre-ville. Par ailleurs, l'importance de ce projet qui vient de voir le jour aura un impact sur tout l'environnement. Le tronçon permettra de rallier en des temps records le littoral Est de la wilaya constitué essentiellement de communes comme Azeffoun, Aït Chaffa et Akerrou. L'ouverture d'accès rapide vers cette zone permettra un développement du littoral de la wilaya qui a longtemps souffert de l'enclavement.