Bensebaini est un pur produit de l'académie du Paradou Le site sportif algérien «DZ.foot.com» a rencontré à Montpellier le jeune défenseur algérien, Ramy Bensebaini (20 ans), issu de l'académie JMG/Paradou pour évoquer sa nouvelle expérience et ses nouveaux objectifs. En présence du président du club, Louis Nicollin, venu exceptionnellement voir ses nouveaux poulains, ce dernier a tenu à demander l'avis de son coach Rolland Courbis sur Ramy, où à la question qui demandait si le jeune Algérien était bon, l'ancien coach de l'USMA de répondre, «Bon?, Non, très bon, il me fait penser à Laurent Blanc». Comment s'est passée votre première semaine à Montpellier? Ça va, la première semaine a été un peu difficile, avec le Ramadhan, la chaleur, on avait deux entraînements par jour. C'était un peu dur mais bon ça va, el hamdoullah. C'est la première fois que vous passez le Ramadhan dans un club à l'étranger? Non, l'an dernier déjà en Belgique j'ai passé la période de Ramadhan là-bas en pleine période de préparation. Vous vous êtes déjà adapté avec le groupe de Montpellier, vous vous êtes déjà fait des amis apparemment, on dit que c'est un club familial? Oui (il sourit), très bien, ils sont tous sympa, ils me parlent, ils essaient de me faire entrer dans le groupe. C'est vrai que c'est un club familial, je l'ai remarqué sur le terrain et dans les vestiaires, ça rigole, y a une belle ambiance, c'est très bien. Parlons de votre transfert, comment avez-vous choisi Montpellier? En fin de saison avec le SK Lierse, j'ai eu trois offres, une d'Anderlecht, une autre d'un club suisse et celle de Montpellier. J'ai parlé avec mon président (Kheirredine Zetchi du Paradou), je lui ai demandé conseil et petit à petit j'ai fait mon choix. Je me suis dit que Montpellier c'était ce qu'il y avait de mieux pour moi, parce-que je connaissais Rolland Courbis en tant qu'entraîneur à l'USMA. Mes coéquipiers en Equipe nationale espoir comme Zinnedine Ferhat ou Abderrahamne Meziane qui l'ont eu m'ont dit qu'il faisait confiance aux jeunes. Et puis le championnat français est supérieur au belge. Vous avez parlé à Courbis avant d'arriver? Au moment de signer, le directeur sportif Bruno Carotti me l'a passé au téléphone. Il m'avait dit qu'il était content du choix que j'avais fait et qu'il compte sur moi et qu'il espérait que je fasse une belle saison. Vous êtes le premier joueur de l'académie JMG/Paradou à signer dans un club important, ressentez-vous une pression? Déjà je pense que c'est le fruit du travail, même si je ne suis pas le premier, il y a trois autres qui sont partis à Paris déjà il y a quelques années. Mais c'est vrai que je suis le premier à jouer à ce niveau mais je ne ressens pas vraiment de pression, au contraire, c'est une motivation supplémentaire pour travailler encore plus afin d'ouvrir les portes à mes coéquipiers de l'académie. Ils sont tous heureux pour moi. Quand je vais à l'Académie ils sont tous contents, ils m'encouragent à continuer et ils savent que ma réussite leur servira à l'avenir. Qu'est-ce que vous avez appris en Belgique? Beaucoup de choses, déjà l'aspect physique, l'endurance, c'était très élevé. Je ne dis pas qu'en Algérie, il n'y a pas d'intensité mais on sent une grande différence au niveau des contacts, c'est dur mais avec le temps on s'y habitue. Vous faites désormais partie de l'EN olympique, il y a un match qualificatif bientôt. Oui, contre la Sierra Leone. Si mon club me libère j'y vais bien sûr. Surtout que ça se passe bien avec le groupe, on se connaît pour la plupart car on a été en sélection U20. Quelle est votre ambition cette année? Je vais essayer de voir comment bien débuter la saison, même si je sais que je ne jouerai forcément pas au début, mais quand j'aurai ma chance je démontrerai que j'ai ma place. J'espère faire comme la saison passée et pourquoi pas mieux en jouant le plus de matchs possible. Déjà, ma carrière vient à peine de commencer. Sinon, l'ambition bien sûr dans le futur c'est d'avancer pour viser toujours des clubs ambitieux et bien sûr l'Equipe nationale A.