La première journée de la seconde phase sera caractérisée par le périlleux déplacement qu'effectueront les favoris aux quarts de finale. A l'instar des grandes écuries, le Real et le FC Porto sont des adversaires privilégiés. Ces deux équipes se sont rencontrées en première phase en 1999-2000 et en 1997-98. Un bon présage pour les Merengues, ils avaient gagné la C1 à la fin de ces deux saisons. Pour le déplacement de ce soir à Prague où l'attend le Sparta local, le Real se déplace avec son imposante armada avec des ambitions clairement affichées de revenir avec une victoire, d'autant plus que sa star, Zineddine Zidane, semble retrouver ses marques et une grande influence sur le jeu des Merengues. De plus, Morientes a retrouvé le sens des buts après une période de vaches maigres et Raul qui a toujours réussi à tirer son épingle du jeu à Prague. Le Real peut espérer revenir avec le gain du match. Mais de l'autre côté, le Sparta, après un début de compétition en fanfare, avant de baisser pavillon, récupère son fer de lance, Lukas Hartig. Un atout capable de déstabiliser, à lui seul, une défense. L'autre rencontre de ce groupe B mettra aux prises le Panathinaïkos, invaincu à domicile au FC Porto. Les Grecs devraient logiquement préserver leur invincibilité at home d'autant plus que les Portugais ne se sont pas encore imposés en dehors de leurs bases. Avec le Boavista, le FC Porto est le représentant de la seule ville ayant encore deux équipes qualifiées à ce stade de la compétition. Avec la Juventus, le Deportivo, Arsenal et le Bayern, les quatre meilleurs championnats du monde (Italie, Espagne, Angleterre et Allemagne) sont représentés dans l'infernal groupe D où le moindre faux pas peut avoir des retombées lourdes de conséquence. En accueillant le Bayer Leverkusen, privé de Bern Schneider, la Juventus est dans l'obligation d'élever le niveau pour s'imposer. Pour cela, les Turinois comptent beaucoup plus sur l'entente retrouvée de son duo et attaque Trezeguet-Del Piro. Le néoleader de la bundesliga compte récidiver en s'imposant pour la troisième fois à l'intérieur avec un Ballack en super forme. Ce qui est loin d'être le cas de Arsenal qui souffre de l'absence d'attaquants. Après la blessure de Henry et Wiltord, ajouté à la phobie des avions de Bergkamp, Arsène Wenger ne devra compter que sur Kanu en pointe. Aussi, la défaillance du gardien Scaman risque de peser lourdement sur le rendement de l'équipe. Tous ces paramètres doivent être mis à profit par le Deportivo, leader de la Liga, et seul équipe invaincue dans cette compétition pour s'imposer.