Malgré les graves turbulences que continue de subir la JSK, entre Hannachi et le comité de sauvegarde, cela n'a pas empêché les Canaris de refaire peau neuve au niveau de l'effectif que dirige le duo Karouf-Doudane. Quelques semaines avant le début officiel de la saison footballistique 2015-2016, et à l'occasion duquel les Canaris du Djurdjura ouvriront le bal chez eux le 15 août prochain, en accueillant les Sanafir du CS Constantine, leur dernier tombeur en date, au terme du précédent exercice, qu'en sera-t-il réellement pour le club n°1 de la Kabylie avec le coach actuel Mourad Karouf? Une question devenue récurrente parmi les milliers de supporters de la JS Kabylie, à la veille de l'entame d'une nouvelle saison, d'autant plus que depuis plusieurs années, les habituels discours d'avant-compétition, ont souvent été marqués par des propos des plus optimistes, mais malheureusement suivis par la suite par de terribles désillusions. Pour preuve, la saison écoulée aura été sans conteste un véritable échec sans précédent pour la formation phare de la ville des Genêts, et surtout la saison de trop aux yeux des nombreux fidèles de la prestigieuse équipe kabyle. Pourtant, malgré les graves turbulences que continue de subir la JSK, depuis plusieurs mois, et qui persistent encore entre Hannachi et le comité mis en place dès la fin du dernier championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, cela n'a pas empêché les Canaris du Djurdjura de refaire peau neuve au niveau de l'effectif que supervise actuellement le duo Karouf-Doudane. Mieux encore, au cours d'un premier stage de préparation effectué en Tunisie du côté de Hammam Bourguiba, les anciens joueurs et les nouvelles recrues semblent croire en la résurrection de la JS Kabylie. Pour cause, selon les dires des Yesli, Ali Rial, ou bien à travers les derniers propos tenus par le portier international et keeper n°1 des Canaris, l'ambiance qui règne aujourd'hui au sein de l'équipe kabyle, contraste fortement avec l'atmosphère vécue tout au long de la précédente saison. Même la dernière recrue en date, en l'occurrence l'attaquant burkinabé Diawara, a passé les fêtes de l'Aïd à Tizi Ouzou, en compagnie du jeune excellent milieu de terrain offensif Aïboud qui a pris le soin d'inviter chez lui le nouveau sociètaire de la JS Kabylie, et que beaucoup de supporters ont accueilli chaleureusement. On parle aussi d'autres nouvelles recrues africaines, et qui pourraient rejoindre à leur tour les rangs du club kabyle, à la veille du second stage prévu en Tunisie à Garmmath, et que les Canaris devront rallier en principe à partir de demain, après avoir séjourné pendant la journée d'aujourd'hui au niveau de l'hôtel Mouflon d'or. Il est clair que Doudane, l'actuel manager, souhaite à tout prix réussir sa mission d'avant-saison, et travaille d'arrache-pied avec Karouf, afin que les Canaris soient réellement fin prêts dès l'entame du championnat 2015/2016, et qui se profile désormais à l'horizon. Pour ce faire, les deux hommes sus-cités, comptent bien organiser pas moins de cinq matchs amicaux, lors de leur second séjour en Tunisie, et dont le précédent semble avoir été très bénéfique à Rahal, et ses nouveaux coéquipiers que l'ex-attaquant du MO Béjaïa a rejoint au début de l'été, avec l'ambition légitime et surtout clairement affichée, celle de contribuer au retour au premier plan de la JSK. Côté supporters, ces derniers exigent désormais de voir de plus près cette équipe qui a pris forme depuis quelques semaines, et demandent que les Canaris livrent au moins une rencontre amicale de préparation au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, où les camarades de Ferrahi n'ont plus évolué, depuis leur fameux match remporté face aux Harrachis de l'USMH, et suite auquel la JSK avait sauvé sa tête en Ligue 1. Il est vrai que les inconditionnels ont le droit de voir quelle allure a leur club attitré qui compte désormais dans ses rangs les Salim Boumechra, et autres Diawara, ce redoutable attaquant burkinabé qui pourrait faire oublier le défunt Ebossé. Il n'en demeure pas moins que d'après Azzedine Doukha, maintenant le plus dur reste à réaliser, et il va falloir bosser sérieusement sans relâche. Il est vrai que seul le terrain donnera tort ou raison aux choix que vient de prendre cette équipe dirigeante toujours en place, et à la tête de laquelle Moh Chérif Hannachi a fait le pari de faire barrage à ses nombreux détracteurs actuels. Il est clair que d'autres rebondissements peuvent se produire entre les deux actuels belligérants. Mais dans l'immédiat, la priorité est donnée à la préparation du prochain championnat, ce qui constituera sans aucun doute un important tournant pour l'avenir d'un des ténors les plus prestigieux du pays, aujourd'hui plus que jamais à la croisée des chemins.