Les supporters de la JSK maintiennent la pression La rue kabyle a encore battu le pavé pour laisser éclater son profond mécontentement et interpelle avec force les pouvoirs publics afin de mettre fin à une véritable mainmise du président Hannachi sur la JSK. Partira-t-il ou bien va-t-il continuer à présider, vaille que vaille les destinées du club N°1 de la Kabylie, au lendemain de la deuxième marche de contestation, initiée avant-hier matin à Tizi Ouzou, par le comité de sauvegarde de la JSK? C'est la question qui revient un peu partout à travers toute la Kabylie et aussi au sein du milieu footballistique national, suite à la situation sans précédent à laquelle fait face actuellement le président Moh Chérif Hannachi. De plus en plus acculé de partout et surtout contesté par ses milliers de détracteurs dont le nombre n'a pas cessé de s'accroître, via de nombreuses voix auxquelles se sont jointes aussi celles du comité des étudiants de l'université de Tizi Ouzou et même celles du maire et de son adjoint, Hannachi s'est finalement mis sur le dos une importante frange de supporters kabyles. Pour cause, la rue kabyle a encore battu le pavé à travers toute la ville des Genêts, pour laisser éclater une nouvelle fois son profond mécontentement et interpelle désormais avec force les pouvoirs publics, via l'actuel wali de Tizi Ouzou, afin de mettre fin à ce qu'elle considère aujourd'hui, comme une véritable mainmise sans fin sur les Canaris du Djurdjura, de la part de l'actuelle équipe dirigeante, à sa tête Moh Chérif Hannachi. Les nombreux détracteurs de l'actuel boss kabyle et non des moindres, et dont la liste de contestataires ne cesse de s'allonger, sont désormais tous profondément convaincus que tous ces milliers de supporters qui ont encore répondu à l'appel, lundi dernier, justifie pleinement selon eux, le départ de Moh Chérif Hannachi. Pour Djamel Menad et Ali Fergani, il est inconcevable que d'authentiques symboles de la JSK soient traités de la sorte de tous les noms par Hannachi comme si hormis sa personne, personne d'autre que lui a le droit de regard sur ce prestigieux club qui avait en d'autres temps connu la gloire et surtout gagné le respect de tous les Algériens. Il est clair que la guerre des mots va continuer de plus belle entre des belligérants qui ont visiblement décidé de camper sur leurs positions respectives. Un très sérieux bras de fer qui n'est pas près de prendre fin, au risque de pénaliser davantage la situation actuelle d'un ténor victime de son propre prestige et au sein duquel les évènements ne cessent de s'accumuler sans fin. Pour corser le tout, la Ligue en charge du championnat professionnel Mobilis, vient de signifier à l'actuelle direction du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, son refus d'homologuer en l'état actuel cette dernière enceinte sportive, pour cause de travaux en cours non conformes à la réglementation en vigueur, et notamment, suite à l'installation d'un pylône de soutien au futur téléphérique, au sein même de l'espace réservé habituellement aux camions de l'Entv. Un tracas de plus à régler au plus vite, sinon comme l'a clairement laissé entendre la commission d'homologation aux responsables du stade de Tizi Ouzou, la JS Kabylie risque fort d'être domiciliée ailleurs qu'au 1er-Novembre. Au chapitre libération et recrutement de nouveaux joueurs, si le cas du joueur Mekkaoui est toujours dans l'impasse totale, par contre Mekhout et d'autres joueurs ont pu obtenir leur lettre de libération, alors que Belamri serait dans le collimateur de plusieurs clubs turcs, notamment Trabzonspor et Konyaspor. Côté arrivée, après avoir finalisé avec Rahal (MOB), on parle aujourd'hui d'un attaquant burkinabé du nom de Diawara. Enfin côté staff technique, Karouf ne sait plus réellement ce qu'il adviendra de lui, notamment à la tête de la barre technique que Hannachi et certains proches seraient sur le point de confier à un entraîneur étranger. Une situation devenue de plus en plus ambigüe au niveau du club kabyle.