L'Algérie a les moyens de son ambition dans le domaine des énergies renouvelables, une ambition "légitime" pour la hisser au statut de "leader africain, voire mondial" en la matière, a souligné hier lundi à Paris, le ministre d'Etat ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. "L'Algérie a les moyens de son ambition. En effet, l'Algérie est le pays le plus vaste d'Afrique, du monde arabe et de la Méditerranée et qui dispose de l'un des gisements solaires les plus importants au monde, estimé à plus de 5 milliards GW/an", a fait valoir M. Lamamra à la 1ère Session des consultations ministérielles informelles préparatoires à la COP21 portant sur les questions politiques et l'équilibre général de l'Accord. Il a affirmé, à cet égard, que "l'Algérie a donc pour ambition légitime d'être, à terme, un leader africain, voire mondial, des énergies renouvelables", et "pour ce faire, a-t-il indiqué, l'Algérie s'emploie à promouvoir des accords programmatiques et stratégiques à long terme avec des partenaires tant au Nord que du Sud, tant bilatéraux que multilatéraux". M. Lamamra a expliqué que "la moyenne annuelle d'ensoleillement de tout le territoire est estimée annuellement à plus de 2500 heures et dépasserait les 3600 heures dans les Hauts Plateaux", ajoutant qu'"en plus de ses 200 stations thermales, l'Algérie, dixième pays le plus vaste de la planète, dispose d'un réservoir géothermique considérable constitué par la nappe albienne qui s'étale sur plus de 700.000 km2".