Les résidents de la cité universitaire Kritli-Mokhtar (ex-Soumaâ 03) semblent monter au créneau à cause de la malvie qu'ils mènent au quotidien. En effet, et à travers une plate-forme signée par trois organisations estudiantines, à savoir l'Onse, l'Aren et l'Onea, ces résidents parlent du mauvais comportement du responsable de la sécurité de la cité en question ainsi que du manque dans quelques chambres et dans la cité d'une manière générale de fenêtres, de portes et d'éclairage. Les contestataires qui comptent passer des nuits à la belle étoile évoquent également le problème de l'hébergement et de l'eau du robinet non potable. «Les portes de la cité sont parfois fermées aux véritables étudiants et on y trouve des indus occupants qui ne sont jamais inquiétés», nous dira un résident, avant d'ajouter que l'eau du robinet est généralement polluée, ce qui peut facilement engendrer des épidémies. La cherté des produits vendus dans la cité et l'absence de douches, d'une bibliothèque et d'aires de jeux et de distraction font partie également du lot de problèmes qui font souffrir de plus en plus les résidents de la cité Kritli-Mokhtar, surtout en ce mois de Ramadan. Signalons que ces «victimes» qui ont été reçues tout récemment par les responsables de la wilaya de Blida suite à un sit-in devant cette administration, exigent et à travers un communiqué, l'envoi par le ministère de tutelle d'une commission d'enquête pour mettre fin à ce qu'ils qualifient de dépassement et d'injustice de la part des responsables de la cité tout en relevant le directeur de la cité de ses fonctions qui est incapable - selon les dires de quelques étudiants - de gérer cette cité U. Pour M.Mahdjoubi, directeur de la cité en question, les étudiants plaignants refusent le dialogue malgré que son bureau soit resté toujours ouvert pour étudier ensemble leur plate-forme et autres doléances. «Ce pseudo-mouvement de protestation est dû à l'exclusion de 80 étudiants de l'école de l'hydraulique pour des raisons qui sont propres à cette école. Ces derniers ont été remplacés automatiquement par d'autres au niveau de la résidence où j'assure mes fonctions, car ces 80 étudiants ne figurent pas sur la liste des étudiants tant qu'ils ne suivent pas de cours à l'université», nous dira M.Mahdjoubi, avant d'ajouter que les contestataires sont manipulés par des personnes anonymes qui mettent à leur disposition parfois des téléphones portables et autres avantages, pour qu'ils agissent dans le cadre qui leur ont été fixé.